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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 13:43

Des bons de réduction sur la nourriture à ceux qui acceptent de se faire vacciner contre la grippe

 

 

(Source : Sylvie Simon )

3942148370_c6205162a4.jpg Les marchands de vaccins ne savent plus que faire pour liquider leurs stocks.

Ils ne savent plus comment vendre leurs poisons car les consommateurs sont de plus en plus avertis et conscients qu’on les prend pour des imbéciles. Ils achètent ainsi de moins en moins de vaccins et les vendeurs se voient déposédés de leur emprise sur les citoyens et leur porte-monnaie.

Aussi sont-ils obligés d’avoir recours aux subterfuges les plus inattendus pour conserver une certaine clientèle et leur cotation en bourse.

Aux États-Unis, ils ont déjà eu recours aux bons d’achats pour des vêtements et autres avantages en nature qu’on distribuait aux candidates au vaccin Gardasil, mais ils ont trouvé un autre attrape-nigaud. Les drugstores donnent à présent des bons de réduction sur la nourriture à ceux qui acceptent de se faire vacciner contre la grippe.

2188818713_06760f1830.jpg Walgreens est une chaîne de pharmacie américaine qui représente plus de 6 500 magasins sur l’ensemble du territoire américain. Ces pharmacies, qui sont avant tout des drugstores avec des horaires d’ouverture assez larges, vendent toute sorte de marchandise, médicaments, cartes de vœux, appareils photographiques, produits de beauté et cosmétiques, et plats préparés. Leurs employés ont reçu la consigne d’inciter fortement les clients, lorsqu’ils passent à la caisse, à se faire vacciner contre la grippe. D’ailleurs, leur insistance est considérée comme du harcelement par une bonne partie de la clientèle. Mais il est difficile de les blâmer car ils sont pris en otage et risquent d’être renvoyés s’ils n’obtiennent pas des résultats satisfaisants. En revanche, lorsque ils atteignent leur quota, ils sont remerciés par un iPad.

Mike Adams, qui dirige NaturalNews, a téléphoné au service de presse deWalgreens pour leur demander si la publicité pour le vaccin contre la grippe faisait partie de la politique de l’entreprise. Or, Robert Elfinger, qui dirige ce service, lui a répondu qu’il n’était pas au courant de cette pression et qu’il n’avait jamais entendu parler de plaintes de clients sur le sujet. Sa réponse restant ambiguë, NaturalNews a lancé une campagne appelée « Arrêtez le harcèlement de Walgreens au sujet du vaccin anti-grippe », mais cette campagne s’adresse également aux CVS pharmacies, second groupe de drugstores qui compte 7 000 magasins et couvre 41 états et qui agit de manière identique. Il suffit d’aller sur leur site pour voir qu’ils font plus la promotion du vaccin que celle de leurs produits courants.

3914469813_d82670ba1a.jpg Ces magasins sont un magnifique terrain de chasse pour les fabricants de vaccins car on en trouve partout et il est difficile de les boycotter car leur proximité attire nombre de gens pressés.

Toujours aux États-Unis, d’autres magasins du même genre pratiquent la même politique. Certains offrent des bons d’achats, d’autres des produits gratuits comme des sodas, des Kleenex ou autres gadgets, d’autres accordent des réductions de 10 % sur les achats de nourriture.

Il y a deux ans, lors de la « pandémie » de grippe A, le seul vaccin saisonnier a fait monter le chiffre d’affaires de Walgreens de 2,4 %. Qui plus est, 40 % de ceux qui ont accepté le vaccin étaient de nouveaux clients du magasin, qui a, ainsi, vu grandir sa clientèle.

Cette année-là, ils ont vendu 7,5 millions de doses de H1N1 contre 1,2 million l’année précédente.

4951850285_8608f71f2b.jpg Il en est de même au Royaume-Uni où, malgré une publicité outrancière, le vaccin contre le papillomavirus (c’est le Cervarix® qui est le plus utilisé dans ce pays)  n’est pas aussi populaire que les laboratoires pouvaient l’espérer. Il est vrai que la publication de nombreux accidents, advenus « par hasard » après l’injection car aucun lien n’a pu « être trouvé » a inquiété, à bon escient, de nombreuses mères. Aussi, les marchands de vaccins ont-ils inventé un nouveau subterfuge qui ressemble davantage à des pratiques mafieuses qu’à la médecine.

En effet, le 16 février 2010, le Mail on line nous apprenait que les filles âgées de 16 à 18 ans empocheraient un bon de 45 livres si elles acceptaient de recevoir les trois injections du vaccin, le consentement des parents n’étant pas nécessaire. Non seulement le vaccin est remboursé avec l’argent des contribuables, mais il génère des pots-de-vin !

6102806147_77a53ed10c.jpg En France, comme toujours, nous avançons à visage plus couvert. À part les publicités payés par les laboratoires et publiées dans certains journaux comme des articles médicaux, les « contrats d’amélioration des pratiques individuelles » (Capi) inventés par Madame Bachelot qui en est très fière, sont souscrits de manière volontaire et individuelle par les praticiens, pour une durée de trois ans. Entre autre, les médecins signataires s’engagent à atteindre 16 objectifs de santé publique et les incitations à la vaccination en font partie. Dix mille praticiens, soit plus d’un sur six, ont ainsi signé un contrat avec l’Assurance-maladie et recevront jusqu’à 7 euros par an et par patient s’ils atteignent certains objectifs, comme le nombre de patients âgés vaccinés contre la grippe ou de patientes ayant effectué une mammographie.

On savait déjà que la recherche de rentabilité se retrouve partout, toute profession confondue. On le savait pour la Police, la Gendarmerie, les impôts et autres administrations, mais il est invraisemblable qu’un médecin touche, en dehors de ses honoraires, une prime au rendement des dépenses de santé, alors qu’on crie sur tous les toits qu’il faut réduire ces dépenses.  Ce marketing outrancier et mondial n’a, évidemment, rien à voir avec la médecine ou la science, ce qui est d’une extrême gravité car, non seulement il coûte cher à la Sécurité Sociale que nous finançons, mais il fait croire aux consommateurs qu’il s’agit de préserver leur santé alors qu’on ne préserve en vérité que la santé financière des investisseurs.

Quand les gens vont-ils se réveiller et comprendre enfin que c’est l’argent, seul, qui mène le monde et surtout, le mène à sa perte ? Je n’ai rien contre l’argent, bien au contraire, mais il doit servir à améliorer la vie de chacun et non à la détruire pour le bénéfice d’une minorité cupide qui veut « toujours plus ».

 

Source : Etat du monde Etat d'être

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 15:14

 

Cancer : guérison interdite
Cancer : guérison interdite

La France détient, hélas, le triste record de la persécution des thérapeutes non-orthodoxes. Mais si un de vos proches est décédé d’un cancer, alors l’histoire qui suit risque de vous rendre triste et très en colère contre les autorités.

Gaston Naessens est un brillant biologiste français, né à Roubaix, et aujourd’hui réfugié au Québec.

Son « crime » est d’avoir voulu inventer un produit anti-cancéreux, diffusé dans près de 80 pays, le 714-X. Il existe de nombreux témoignages de guérisons de cancers, y compris au stade terminal, pour le 714-X. Il est par ailleurs prouvé depuis 1978 que ce produit est dépourvu de toute toxicité ou effet secondaire. Mais en tant que patient français ou belge, vous n’y avez pas droit.

Je vais vous présenter tous les détails de cette affaire incroyable, qui est une gêne pour les autorités médicales, et pour les autorités tout court (avec de tels enjeux, une intervention de la présidence de la République pour stopper les persécutions contre ce chercheur eût été la moindre des choses).

Mais avant cela, je dois préciser que ce message n’a pas pour but de vous recommander de prendre du 714-X. Ce n’est pas la vocation de l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle que de recommander des traitements. Nous ne donnons pas de soins médicaux, et nous n’avons pas à nous prononcer sur la validité scientifique de tel ou tel médicament. Peut-être même le 714-X pourrait-il ne pas être efficace.

Si nous avons jugé important de vous parler de Gaston Naessens et du 714-X, c’est parce qu’il s’agit d’un cas absolument emblématique, à nos yeux, des souffrances qui s’ensuivent lorsque des citoyens sont privés d’accès à un traitement par l’arbitraire du pouvoir.

En revanche, si vous souhaitez plus d’informations sur Gaston Naessens et le 714 X, des sources documentaires sont indiquées à la fin de l’article. Cela vous permettra d’apprécier par vous-même l’intérêt de cette découverte. Le récit n’invente rien, aussi incroyable qu’il puisse paraître par moments. Il existe d’ailleurs de nombreux cas de persécutions similaires, ou pires encore. Le passage reproduit ci-dessous est un extrait [1] de « Savant maudits, chercheurs exclus » de Pierre Lance, paru aux éditions Guy Trédaniel en 2010 (2ème édition). Nous le reproduisons avec l’aimable autorisation de l’éditeur.

Prenez un fauteuil confortable et surtout… solide.

Bonne lecture !

Augustin de Livois
Institut pour la Protection de la Santé Naturelle

« Savants maudits, chercheurs exclus », de Pierre Lance

Extrait du Tome II, Gaston Naessens.

« Gaston Naessens est né en 1924 dans une famille bourgeoise du Nord de la France. Alors qu’il étudie la physique, la chimie et la biologie à l’Université de Lille, éclate la seconde Guerre Mondiale. Gaston Naessens est évacué vers le sud de la France. En juin 1945, il est diplômé de l’Union Scientifique. C’est une structure créée pendant la guerre par des professeurs de Lille réfugiés à Nice. A la fin des années quarante, il applique son esprit inventif à trouver le moyen d’agir directement sur les cellules cancéreuses. En fait, il cherche à influer sur les processus permettant la prolifération des tumeurs. En 1949, Gaston Naessens parvient à mettre au point un médicament dont l’objectif est d’enrayer l’aspect « fermentation » des tumeurs cancéreuses. Ce produit transformait la l écithine des tissus en lysocithine. Fabriqué par un laboratoire suisse, ce médicament fut vendu par les pharmaciens, en France et en Suisse, de 1950 à 1960.

Mais Naessens, dont rien n’arrête la créativité, a mis au point un nouveau microscope grâce auquel il établit lui-même des diagnostics de cancer. Après quoi il prescrit son produit alors appelé le GN-24, lequel se révèle extrêmement efficace sur les sarcomes, des cancers qui se déclarent dans les tissus conjonctifs. C’en est trop pour les autorités médicales, qui considèrent le cancer comme leur « chasse gardée ». (Gaston Naessens est diplômé de biologie, non de médecine, NDLR). Elles passent à l’attaque du trop talentueux franc-tireur.

Menacé des foudres de la justice pour exercice illégal de la médecine, Naessens suspend ses traitements aux malades. Ceux-ci l’attaquent à leur tour pour non-assistance à personne en danger. Gaston Naessens est pris entre le marteau et l’enclume. Il tombe deux fois sous le coup de la loi : une première fois parce qu’il soignait des malades sans avoir le diplôme de docteur en médecine, délit prévu par l’article 372 du Code de la Santé ; une seconde fois parce qu’il a refusé de soigner ces mêmes malades qui sont en danger de mort, délit poursuivi par l’article 63 du Code pénal…

En juin 1956, perquisition chez Naessens et saisie des ampoules de son remède. Mais l’Inspecteur de la Santé publique lui en laisse une quantité suffisante pour ses patients en cours de traitement. Le 15 mars 1957, seconde perquisition et, le 28 mars, on pose les scellés sur son matériel et sur la porte de son laboratoire. Il ne peut plus soigner ses malades. Tout cela parce qu’une de ses patientes, qu’il avait soignée en 1953, avait eu la malencontreuse idée d’aller voir un médecin et de lui parler de Naessens. Ce dernier raconte : « Entre-temps, le médecin qui m’avait dénoncé avait continué à bourrer de morphine la malade qui avait eu le tort de ne pas s’en tenir au verdict fatal qu’il avait émis, et d’essayer de guérir hors des règles officielles. La malheureuse a eu ainsi 4308 ampoules de morphine. (…) Elle a tenu un an et dou ze jours avant de succomber à cette intoxication massive. Pourtant, ce n’est pas son médecin qui a été poursuivi et que l’on a empêché d’exercer ; c’est moi... »

Naessens habite alors à Chelles (Seine-et-Marne), où les malades abandonnés viennent le supplier de les traiter. Il est contraint de les renvoyer. Ceux-ci alertent le ministre de la Justice. Quinze jours plus tard, n’ayant pas de réponse, ils organisent une manifestation et distribuent des tracts ainsi libellés : « Vous qui êtes abandonnés par ceux qui ont le monopole de la médecine officielle, vous qu’un juge d’instruction sans pitié empêche de recevoir des soins indispensables, venez manifester votre volonté de vivre, le mardi 16 avril 1957, devant le ministère de la Justice, 13, place Vendôme. »
Au jour dit, la police disperse les manifestants… (…)

Au début des années cinquante, Gaston Naessens était déjà persuadé de l’existence de micro-organismes qu’il ne pouvait pas apercevoir au moyen des microscopes classiques. Soucieux de confirmer son intuition, il se lance lui-même dans la mise au point d’un microscope très spécial, avec le concours d’artisans opticiens de Leitz, en Allemagne. Par la suite, il perfectionnera encore l’appareil grâce à des procédés électro-magnétiques. Cette performance fera l’étonnement des professionnels de l’optique et témoigne à elle seule du génie de ce chercheur polyvalent. (…)

En 1952, son microscope inégalable lui a donc permis d’observer des corpuscules différents des virus et des bactéries, que personne n’avait pu voir avant lui. Il leur donne le nom de somatides. (…)

Poursuivant méthodiquement ses recherches, il multiplie les expériences et il s’aperçoit, en 1959, qu’en injectant à des chevaux des cultures de somatides de cancéreux, il suscite chez les animaux une forte réaction immunitaire. Et il obtient chez des souris un effet anti-cancéreux en leur injectant une gamma-globuline qu’il extrait du sang des chevaux traités. Il vient de découvrir l’Anablast, qui va le rendre célèbre dans le monde entier.

Naessens obtient en 1961 un brevet pour l’Anablast, et dépose à l’Académie des sciences de Paris, le 3 juillet 1963, une publication scientifique portant le numéro 14405. De nombreux médecins français, consciencieux et honnêtes, se désespérant de ne pouvoir guérir certains cas de cancer, se décident à prescrire l’Anablast à quelques-uns de leurs patients. Ils obtiennent le plus souvent d’excellents résultats et l’intérêt pour le produit de Naessens se développe rapidement, jusqu’au jour où un journal britannique, en janvier 1964, annonce qu’un chercheur français a mis au point un traitement anti-cancéreux qui fait merveille. La nouvelle, aussitôt reprise par de nombreux médias, fait le tour du monde en quelques jours. Gaston Naessens est à l’époque installé en Corse, et l’île voit débarquer quelque dix mille personnes impatientes de recevoir le médicament-miracle. Alors commence vraiment « l’affaire Naessens ».

Affolé, le gouvernement français expédie en Corse 350 gendarmes pour « rétablir l’ordre ». Les autorités contraignent Naessens à déclarer publiquement qu’il ne lui est plus possible de fabriquer l’Anablast. Le chercheur ne résiste pas à l’injonction (…) et rentre aussitôt à Paris, en espérant que ce tintamarre va obliger les officiels de la médecine à reconnaître la valeur de l’Anablast, car son médicament et lui-même font alors les gros titres de toute la presse.

C’est le professeur Denoix, directeur de l’Institut de cancérologie Gustave Roussy de Paris, qui examine des échantillons de l’Anablast. Quelques jours après les avoir reçus, il déclare que le produit n’a aucune valeur. Et il ajoute que les somatides de Naessens ne sont que des « figures myéliniques » connues, des artéfacts de coloration des frottis sanguins. Naessens est sidéré. Il affirme qu’il est impossible de démontrer quoi que ce soit sur la valeur de l’Anablast en un si court laps de temps et en conclut, que le Professeur Denoix, grand patron de la cancérologie, a émis son opinion sans procéder à la moindre étude scientifique sérieuse. Mais le procureur de la République décide que Gaston Naessens sera traduit en justice au motif de pratique illégale de la médecine. L’instruction va durer tr ois mois, durant lesquels, on s’efforce de rassembler les preuves de la « culpabilité » de Naessens.

Or en 1964, un citoyen canadien du nom de René Guynemer, dont le fils est gravement malade, écrit à Naessens pour lui demander de venir soigner son enfant. Et il arrange une rencontre entre Naessens et l’Ambassadeur du Canada à Paris. Guynemer et l’ambassadeur Jules Léger exhortent Naessens à quitter la France et à venir s’installer au Canada, où, lui assurent-ils, il pourra continuer ses recherches sans être inquiété. (…)

Cependant son entrée au Canada ne se fait pas dans la discrétion souhaitée, bien au contraire. Le tapage médiatique est énorme et tout le monde attend la guérison du petit Guynemer. Malheureusement l’enfant, atteint de leucémie, décède en juillet 1964, alors que Naessens se montrait très confiant dans sa guérison. Que s’est-il donc passé ?

L’enfant était hospitalisé à l’Hôpital Ste Justine. En juin 1964, le chercheur prépare son Anablast sous la surveillance du Dr Armand Frappier. Naessens confectionne 88 ampoules du médicament. Il en remet 50 pour analyse au Dr Frappier et 38 autres au Dr Royer, directeur de Ste Justine, lesquelles sont destinées au traitement du jeune patient. Les journaux annoncent que le petit Guynemer reçoit la première injection le 17 juin. Mais parallèlement, le collège des médecins déclare que l’Anablast n’a aucune valeur, tout en assurant que l’inoculation du produit sera poursuivie « pour des raisons humanitaires ». (…). Le 4 juillet, le petit Guynemer décède. L’opinion publique, tenue en haleine par la presse, attend des explications qui tardent à venir. Et pourquoi n’a-t-on pas autorisé Naessens à être présent lors des injections ? Mais, quelque temps plus tard, les 38 ampoules qui auraient dû servir à traiter l’enfant sont rendues à Naessens !  (…). Gaston Naessens affirme avoir identifié une substance émise par les tumeurs, substance qu’il nomme le « facteur cocancérigène K ». Il s’agirait d’une enzyme ayant pour fonction de paralyser les cellules T4, qui sont les « patronnes » de notre système immunitaire. Cette mise hors jeu des T4 étant obtenue, les tumeurs peuvent facilement tirer du corps tout l’azote qui leur est nécessaire sans être combattues par les globules blancs et les lymphocytes. Les cellules cancéreuses ayant en outre une forte attirance pour le camphre, Naessens utilise celui-ci comme porteur de l’azote destiné aux cellules cancéreuses. Dès lors, étant gavées d’azote par le 714-X, elles n’émettent plus le facteur cancérigène K qui paralysait le système immunitaire. Celui- redevient aussitôt opérationnel et l’effet obtenu serait très rapide et spectaculaire. Ce résultat a été notamment confirmé par un médecin belge, le Dr Florianne Piers, qui a pu témoigner de l’action thérapeutique majeure du médicament, puisque le 714-X a été bénéfique aux sept patients qu’elle soigne ainsi depuis six mois et qui ont tous retiré des effets salutaires des produits, sans le moindre effet secondaire.

Selon Gaston Naessens, grâce à son médicament, le pourcentage de rémissions des cancers en phase terminale est de 25 %. Il passe à 50 % pour les cancers avancés, et atteindrait 100 % pour les cancers primaires qui n’ont pas encore fait de métastases. On comprend qu’un vent de panique saisisse les industriels de la cancérologie traditionnelle à la seule idée que de telles statistiques puissent se vérifier. Leurs florissantes entreprises sombreraient dans un maelström boursier si jamais le médicament Naessens était agréé. Sans parler des carrières de « grands professeurs » qui passeraient tout d’un coup à la trappe.

Mais Gaston Naessens, probablement traumatisé par les avanies qu’on lui a fait subir, devient méfiant et se défie désormais des propositions les mieux intentionnées :

Le 29 juillet 1987, le docteur Francesco Bellini, qui préside et dirige le célèbre Institut de recherche de IAF-Biochem, vient à Rock-Forest pour rencontre Gaston Naessens et visiter son laboratoire.

L’avocat de l’Institut, Maître Lawrence Wilson, l’accompagne et les deux hommes sont si intéressés par les travaux et les résultats de Naessens que celui-ci reçoit, le 13 octobre suivant, un projet de contrat lui offrant de céder à IAF-Biochem l’exclusivité de la commercialisation du produit pendant dix années, dès que le 714-X sera clairement identifié. Mais Naessens prend peur. Ne risque-t-il pas d’être écarté des recherches et de n’avoir plus son mot à dire ? Finalement, il refuse le contrat. (…)

Le docteur Ralph W Moss, expert en cancérologie, et conseiller en approches non conventionnelles contre le cancer auprès de plusieurs organismes, notamment les National Institute of Health des Etats-Unis, a rendu visite à Gaston Naessens dans son laboratoire en 1994 et il a étudié ses travaux pendant plus de trois mois. Il sortit si impressionné de ce studieux séjour qu’il n’hésita pas à déclarer : « La portée que pourrait avoir l’orthobiologie somatidienne sur la médecine est presque inimaginable ; c’est réellement une science qui pourrait bouleverser nos paradigmes actuels. Si les théories de Naessens s’avèrent fondées, les biologistes, ne vont pas devoir réécrire leurs manuels, ils devront les jeter à la poubelle ». (…)

En 1999, une collaboratrice de Gaston Naessens, le docteur Diane Van Alstyne, a soumis, sous couvert d’anonymat, le 714-X à un essai avec placebo au Dana Faber Cancer Research Institute de Boston. Les résultats indiquaient très clairement que le 714-X contribue au processus d’élimination des cellules cancéreuses et qu’il accentue la réponse immunitaire. Mais ces résultats étonnants mirent évidemment la puce à l’oreille des expérimentateurs qui cherchèrent à s’informer sur l’origine de ce produit révolutionnaire. Et lorsqu’ils s’aperçurent qu’il s’agissait du 714-X, l’Institut refusa de remettre les résultats à Gaston Naessens. (…)

Naessens fut contraint de poursuivre l’Institut pour pouvoir enfin obtenir les résultats des tests. Au reste Naessens ne se faisait pas trop de soucis pour l’avenir de son médicament, car tout un réseau de thérapeutes alternatifs s’était peu à peu constitué et diffusait tranquillement le 714-X par le bouche à oreille (…). C’est ainsi, qu’au Québec seulement, près de 2000 personnes atteintes de maladies dégénératives, notamment cancer et sida, auraient bénéficié clandestinement de ce traitement qu’il est possible de se procurer depuis 1977. Le traitement de base fonctionne par cycles de 21 jours, et coûte 100 $. Une utilisation de six à huit cycles est recommandée, ou bien l’on arrête dès que les examens montrent que la maladie a disparu. Le traitement terminé, il est conseillé de prendre le 714-X deux fois par an, à titre préventif ou d’entretien. Le médicament est normalement administré par une injection dans la région des ganglions lymphatiques de l’aine. Elle peut être administrée par un professionnel de santé ou par la personne elle-même. Il existe des documents et des vidéos qui expliquent la procédure à suivre. Il est possible, dans certains cas particuliers, de se servir d’un nébuliseur pour inhaler le produit.

Les témoignages de personnes qui disent avoir été guéries par lui du cancer ou du sida abondent. Le 714-X contribuerait à améliorer la santé des personnes de tous âges atteintes de maladies comme le cancer, la fibromyalgie, la sclérose en plaques, le syndrome de la fatigue chronique, le lupus, l’arthrite, le rhumatisme inflammatoire, le sida. Il serait également efficace contre les complications postvaccinales, les infections virales ainsi que pour favoriser les convalescences postchirurgicales. On recommande également de prendre le 714-X avant de subir une chirurgie ou une chimiothérapie pour préparer l’organisme à une bonne défense immunitaire.

Gaston Naessens déclare que huit thérapeutes au Québec fournissent le 714-X à leurs patients. Quant à lui, depuis les accusations de 1984, il se limite à déterminer la gravité de l’état des patients par l’observation microscopique de leur sang. Mais les intéressés sont contraints pour cela de se rendre chez Naessens, car il déclare qu’il est impossible d’obtenir un diagnostic fiable plus de 20 minutes après la prise de sang.

Cependant le 714-X franchit allègrement les frontières canadiennes et il est utilisé en France, en Autriche, en Russie, au Japon, en Belgique, en Suisse et, bien sûr, aux Etats-Unis. Dans ce dernier pays, on assure même qu’une association de sidéens de la région de Los Angeles l’expérimente sur une grande échelle. On cite le cas de Bernard Baril : atteint au palais par un sarcome de Kaposi, il le vit disparaître en quelques semaines, après avoir bénéficié du traitement de Naessens. Touché par le sida, il a vu son état s’améliorer spectaculairement grâce au 714-X. (…)

Deux chercheurs canadiens, les docteurs John Bienenstock et Daniel Perey, professeurs à l’Université de MacMaster, qui ont travaillé plusieurs mois auprès de Gaston Naessens, écrivaient :« Nous avons vérifié dans nos laboratoires, avec une assistance scientifique raisonnable, les prétentions de M. Naessens selon lesquelles on peut isoler dans le sang de sujets en santé, humains ou animaux, des micro-organismes qui peuvent croître par la suite dans un milieu artificiel. Ces micro-organismes possèdent des propriétés très inhabituelles, comme la résistance à l’ébullition et à la lumière ultra-violette. Ces trois procédés sont utilisés couramment en recherche et dans l’industrie pour stériliser les fluides, cependant en dépit de ces traitements, mes micro-organisme s que nous pouvons maintenant isoler continuent de croître et prennent plusieurs formes au cours d’un cycle en plusieurs phases. Autant que nous puissions en être sûrs, ces micro-organismes ne sont pas le résultat de contamination. »

En 1989, après un procès gagné par Gaston Naessens, un groupe de patients a exigé de Santé Canada, qu’il permette la distribution du produit, bien que celui-ci n’ait toujours pas reçu l’agrément des autorités canadiennes. Depuis 1990, Santé Canada, dans le cadre de son programme d’accès spécial, autorise les médecins à prescrire le 714-X à des patients atteints d’une affection grave ou potentiellement mortelle, si les traitements classiques se sont avérés inefficaces. C’est ainsi qu’entre 1990 et 2002, 1632 médecins ont reçu 18 224 autorisations de prescription au profit de 3739 patients.

On n’imagine pas que cela puisse se passer en France et il faut saluer la relative liberté médicale du Canada. S’il est vrai que l’on rencontre dans tous les pays la dictature larvée des mandarins de la médecine, force est de constater qu’elle n’est nulle part plus puissante ni plus intolérante qu’au pays des droits de l’homme. En matière de liberté thérapeutique, on est en droit de dire que la France, c’est l’enfer, l’Amérique du Nord, le purgatoire. Un bactériologiste américain du nom de Walter Clifford ayant travaillé durant plusieurs années pour l’armée des Etats-Unis résumait ainsi la situation : « si vous ne vous en tenez pas à la ligne officielle, les bonzes de la médecine ne veulent même plus savoir ce que vous avez découvert, peu importe ce que c’est. » Lorsqu’un chercheur indépendant fait une découverte, les officiels s’empressent de la discréditer tout en refusant de l’expérimenter. Un journaliste qui demandait au docteur Augustin Roy si le corps médical avait évalué le médicament de Naessens s’entendit répondre : « Ce n’est pas notre travail.» Quant au Dr Richard Morisette, microbiologiste de l’Hôtel-Dieu de Montréal, qui faisait son internat à l’hôpital Ste Justine en juillet 1964 durant l’agonie du petit Guynemer, il eut une réponse plus sidérante encore. A Christian Lamontagne,  qui lui demandait s’il serait prêt à faire les tests qu’il prétendait réclamer, le Dr Morisette déclara superbement qu’il « avait d’autres choses plus importantes à faire que de s’occuper de Monsieur Naessens. » Or, personne ne lui demandait de s’occuper de Naessens, mais de se soucier de ses malades. Toutefois, cette idée ne semblait pas l’avoir effleuré.

Je voudrais ici attirer l’attention sur un effet particulièrement pervers de cet ostracisme dont sont victimes les scientifiques indépendants. Aujourd’hui,  le public cultivé sait à quoi s’en tenir et fait de moins en moins confiance au corps médical. Parallèlement, il s’intéresse à toutes les médecines alternatives que les officiels méprisent ou condamnent et prête volontiers l’oreille à toutes les rumeurs de succès thérapeutiques non conventionnels qui se colportent. Aussi est-il aisé à un charlatan de profiter de ce préjugé favorable pour avantager leurs affaires. Et à force de jeter l’opprobre sans discernement sur tous ceux qui affirment pouvoir guérir, ce sont les mandarins qui se rendent eux-mêmes complices des charlatans et qui encouragent leur prolifération.

Gaston Naessens aimait son pays et c’est en France qu’il eût souhaité être reconnu. Mais après avoir été condamné à verser 300 000 francs d’amende et 600 000 francs de dommages et intérêts  à l’ordre des médecins (il s’agit de francs des années cinquante) par un tribunal prétendant rendre des services au nom du peuple français, lequel n’en pouvait mais, ce grand chercheur dut se résoudre à se tourner vers d’autres cieux.

Aujourd’hui, c’est au Québec, terre française malgré tout, que Gaston Naessens poursuit son œuvre passionnante. Souhaitons-lui longue vie et bonne justice. »

L’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle remercie Pierre Lance et les éditions Guy Trédaniel de leur aimable autorisation de publier cette adaptation du chapitre 3 du second tome de « Savants Maudits, chercheurs exclus » (deuxième édition, 2010). Pour des affaires similaires ou plus spectaculaires encore : http://www.editions-tredaniel.com/savants-maudits-chercheurs-exclus-p-868.html 

 

 

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 11:10
Sida: les dangers méconnus d'une contraception

hopital_contraception2.jpgUne étude menée dans sept pays d’Afrique subsaharienne vient brutalement compliquer la lutte contre cette épidémie. Elle soulève aussi de graves questions éthiques

 

Une grande majorité des seize millions de femmes aujourd’hui infectées par le virus du sida à travers le monde vivent en Afrique subsaharienne. Et dans cette même région continentale une forte proportion des femmes en âge de procréer a recours à une contraception hormonale dite «retard» conférée par des injections intramusculaires (à la fois profondes et trimestrielles) d’acétate de médroxyprogestérone (ou Depo-Provera).

Rien, jusqu’à présent, ne justifiait de rapprocher ces deux données. Tel n’est plus le cas aujourd’hui avec la publication des résultats d’une étude concluant que cette contraception hormonale féminine est de nature à augmenter fortement le risque de transmission du VIH. C’est là une mauvaise nouvelle qui vient compliquer un peu plus les campagnes de prévention du sida (en Afrique plus encore que dans le reste du monde) et qui soulève de nouvelles questions éthiques.

Menée sous la direction de Renée Heffron et Jared M Baeten (département d’épidémiologie de l’Université Washington, Seattle) cette étude prospective a été –comme très souvent sur un tel sujet en Afrique - cofinancée par le gouvernement américain et la Fondation Melinda et Bill Gates. Elle vient d’être publiée sur le site de The Lancet Infectious Diseases. Ce travail prospectif visait à répondre de la manière la plus rigoureuse qui soit (par voie prospective et analyse statistique) à une question soulevée depuis précisément vingt ans. Il s’agissait alors des premières observations faites chez des prostituées africaines de Nairobi (capitale du Kenya) lors d’une étude devenue célèbre; une enquête réalisée par une équipe dans laquelle figurait le Pr Peter Piot (futur directeur exécutif d’Onusida) et qui s’intéressait aux différents cofacteurs (dont la contraception hormonale et les autres infections sexuellement transmissibles) pouvant jouer un rôle facilitateur dans la transmission du virus du sida.

Un résultat sans appel

Cette méthode contraceptive est-elle de nature, comme on le redoutait, à augmenter le risque de contamination virale par voie sexuelle? Oui, répondent en substance vingt ans plus tard les auteurs d’un travail mené dans sept pays d’Afrique subsaharienne (Botswana, Kenya, Rwanda, Afrique du Sud, Tanzanie, Ouganda et Zimbabwe). Et cette augmentation n’est en rien un risque mineur. L’étude a été conduite auprès de 3.790 couples hétérosexuels «discordants» vis-à-vis de la souche la plus répandue du VIH. Autrement dit, l’un des deux membres du couple était séropositif au début de l’étude. Dans environ deux-tiers des cas c'est la femme qui, au départ, était séropositive. Ces couples ont été suivis pendant dix-huit mois en moyenne, période durant laquelle 167 personnes ont été infectées, dont 73 femmes.

Après analyses statistiques dans les 1.314 couples où la femme était séronégative, le taux de contamination s'est révélé presque deux fois supérieur chez celles qui utilisaient une contraception hormonale «retard» (6,61%) que chez celles qui n'y avaient  pas recours (3,78%). Et dans les 2.476 couples où l'homme était séronégatif, la transmission du VIH par les femmes sous contraception hormonale a été de 2,61%, contre 1,51% par les autres. L’élévation du risque de transmission concerne donc autant les hommes que les femmes. Le rôle pouvant être joué par une contraception non pas injectable mais orale a aussi été étudié sans que des conclusions statistiquement significatives aient pu être tirées, du fait notamment du faible nombre de femmes concernées.

Des modifications immunologiques

Ces résultats confirment ceux d’études précédentes et d’expériences menées chez le macaque. Pour rigoureux qu’il soit, ce travail n’est toutefois pas sans présenter quelques biais méthodologiques: qu’en a-t-il été précisément, par exemple, du recours aux préservatifs masculins? Ce travail ne permet pas non plus d’expliquer les raisons d’un tel phénomène. Les spécialistes évoquent ici différentes possibilités comme des modifications de l’épithélium vaginal, des modifications immunologiques ou virologiques induites par le recours à une contraception hormonale. Il faut aussi tenir compte des différents effets indésirables de ce type de contraception: prise de poids, disparition du cycle menstruel parfois remplacé par des épisodes de saignements utérins (ménométrorragies) qui peuvent être parfois importants et qui sont dus à des troubles de l’endomètre, troubles digestifs, réactions allergiques, cas d’ostéoporose.

Au vu de l’ampleur de la question de santé publique qui est ici soulevée, plusieurs membres de la communauté médicale et scientifique spécialisée plaident aujourd’hui en faveur du lancement d’une étude de grande ampleur qui permettrait de trancher de manière définitive; une étude qui s’intéresserait notamment à l’impact des différentes méthodes contraceptives: pilules avec différents dosages ou injections «retard», stérilet, préservatifs masculins et féminins etc. Rien toutefois n’est simple dans un tel domaine. L’un des premiers obstacles réside dans la méthodologie qui devrait être adoptée pour bâtir une telle étude débarrassée des principaux biais habituellement rencontrés. Peut-on, d’un point de vue éthique, prendre aujourd’hui le risque d’exposer délibérément des hommes et des femmes à un risque potentiel accru de transmission par le VIH? Faut-il au contraire tenir pour acquis que ce risque existe et en tirer les conséquences pragmatiques?

Dilemme

Il faut d’autre part ajouter que cette problématique doit tenir compte des bénéfices sanitaires, désormais bien établis, apportés par la contraception féminine «retard» dans une large fraction de la population africaine: réduction de la mortalité maternelle, amélioration du poids à la naissance et du suivi médical pédiatrique, augmentation du niveau socio-économique, féminin notamment etc... 

Le dilemme éthique est ainsi clair: faut-il ou non continuer, au nom de la santé publique, à faire la promotion de la contraception hormonale dans les populations africaines particulièrement exposées au risque de contamination par le VIH? L’heure est-elle au contraire venue de passer à d’autres méthodes contraceptives? Faut-il d’ores et déjà soutenir que  le recours au préservatif masculin devrait désormais être la seule méthode assurant prévention et contraception

Continuer à user du latex

Ce type de problématique n’est pas sans rappeler les iLa conquête spatiale africaine garde les pieds sur terrempasses auxquelles peuvent conduire certaines interventions à visée préventives dans les pays les plus touchés par l’épidémie de sida. C’est par exemple le cas avec la démonstration de la relative efficacité de la pratique de la circoncision dans les pays d’Afrique subsaharienne; pratique qui ne peut pourtant pas totalement se substituer au recours systématique au préservatif dans les situations potentiellement à risque de contamination. Comment dès lors expliquer aux personnes directement concernées que la circoncision est certes efficace, voire nécessaire, mais que les hommes circoncis doivent néanmoins continuer à user du latex?  

Incidemment les conséquences pratiques de l’étude publiée dans The Lancet Infectious Diseases dépassent les frontières des sept pays d’Afrique subsaharienne où elle a été menée. Dans unavis daté de 2008, la Commission de transparence de la Haute Autorité de Santé rappelait qu’en France, la contraception progestative injectable (soit la Depo-Provera des laboratoires Pfizer) remboursée par la Sécurité sociale «n’était à considérer qu’en cas de difficultés d’observance ou dans des contextes socioculturels particuliers». Les femmes concernées, qu’elles soient ou non d’origine africaine subsaharienne, sont-elles déjà averties des risques supérieurs à la moyenne de contamination et de transmission virales auxquels elles sont exposées?

Jean-Yves Nau

 

Source : Slate.fr

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 11:09
vaccinez- vous qu'ils disaient...

 

arton6168-f3305-5b1ce.jpgLes nouvelles générations de puces fonctionnent avec des cristaux liquides directement injectables dans le sang pour se loger dans certaines régions du cerveau.

Le Dr de Brouwer explique à ce propos: "Ces transpondeurs, à partir d'une influence magnétique extérieure, permettent d'agir à l'échelle cellulaire, c'est à dire inconsciente, soit avec des émetteurs, soit avec des antennes télé, soit avec des satellites. Si de tels transpondeurs étaient injectés à des humains, il serait possible d'agir sur les gens à distance avec une antenne cellulaire qui court-circuite la conscience individuelle."

Le journaliste indépendant Serge Monast relate une campagne de vaccination au protocole inhabituel, inclinaison particulière de la seringue, forte pression de quelques secondes exercée à l'endroit de l'injection, recommandation de retirer la seringue très rapidement. "Ce fait rattaché au protocole spécial est d'autant plus étrange dans l'administration d'un vaccin contre la méningite, qu'il ressemble en tous points à la manière dont on injecte un "implant électronique" servant à l'identification personnelle et fabriqué par Texas Instrument.

La méthode est aussi semblable à celle utilisée pour l'injection de cristaux liquides, afin d'empêcher leur retour dans la seringue... La ressemblance existant entre ce protocole et celui utilisé dans le cadre de l'injection d'implants électroniques devant servir à l'identification des sujets injectés, mais aussi à leur repérage par satellite, ainsi qu'au contrôle direct de l'individu pour des fins politiques est tout à fait troublante."
EXTRAIT CONFERENCE NENKI

EXTRAIT CONFERENCE NENKI 
envoyé par nenki . -
Source : Le pouvoir mondial
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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 11:33

Et partout en Europe ?

1464805_36583-36583.jpgUn téléphone portable sur six présente des traces de matières fécales, selon une étude menée au Royaume-Uni rendue publique aujourd'hui, mettant en cause la mauvaise hygiène des utilisateurs qui ne se lavent pas correctement les mains après être allés au toilettes. Cette étude, menée par des scientifiques de la London School of Hygiene & Tropical Medicine et de l'institut Queen Mary, de l'Université de Londres, met aussi en évidence une propension de la population à mentir sur son hygiène.

95% des personnes interrogées dans le cadre de l'étude ont affirmé qu'elles se lavaient les mains dès que possible. Pourtant 16% des mains et 16% des téléphones portables des participants portaient des traces de la bactérie E.coliprésente dans les intestins et donc dans les matières fécales. Certaines souches de cette bactérie peuvent être mortelles, comme la souche O104 qui a tué 48 personnes en Allemagne en juin dernier.

"J'espère qu'à la pensée de porter la bactérie E.coli sur leurs mains et sur leurs téléphones, les gens seront plus scrupuleux aux toilettes. Bien se laver les mains avec du savon est un chose simple mais qui peut sauver la vie", a souligné le docteur Val Curtis, de la London School of Hygiene & Tropical Medicine.

Les scientifiques ont mené cette étude dans 12 villes du Royaume-Uni et procédé à 390 prélèvement sur les téléphones portables et les mains des usagers, avant d'analyser les germes présents.

 

Source : le figaro

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 09:55
Une réforme du contrôle des médicaments votée mardi

 

ZZZZZZZZZZZZZ.jpgMardi, l'Assemblée nationale doit voter une réforme du contrôle des médicaments élaborée en urgence par le gouvernement suite au scandale du Mediator. Elle vise notamment à introduire une plus grande transparence entre les professionnels de la santé et l'industrie pharmaceutique.

Près de deux ans après que le scandale du Mediator a éclaté, c'est un nouveau tournant que s'apprête à connaitre l'industrie pharmaceutique. Mardi, une réforme du contrôle des médicaments sera votée par l'Assemblée nationale. Une première étape pour ce projet élaboré en urgence par le gouvernement dans la foulée du scandale du traitement des laboratoires Servier. Le texte vise notamment à instaurer une plus grande transparence dans les liens d'intérêts entre les professionnels de la santé et l'industrie pharmaceutique.

Comme l'a proposé la socialiste Catherine Lemorton, l'ensemble des acteurs du secteur sanitaire devront ainsi souscrire à des déclarations d'intérêts, sur une période d'au moins cinq ans. Des déclarations qui seront rendues publiques pour encore plus de transparence. De même, les députés se sont aussi prononcés en faveur de l'obligation, pour les laboratoires, de publier les avantages consentis aux professionnels de santé.

Par ailleurs, alors que le scandale du Mediator a bien éclaboussé l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), le texte prévoit également la création d'une nouvelle agence rebaptisée Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Celle-ci devrait se charger du renforcement de la surveillance du médicament après leur autorisation de mise sur le marché, tandis que l'opposition de gauche a obtenu que les laboratoires pharmaceutiques ne siègent pas au conseil d'administration de cette ANSM.

L'ensemble des données publiées

De même, Catherine Lemorton, pharmacienne de profession, a obtenu que soit créé un portail public qui fournira, sur le web, l'ensemble des données scientifiques et administratives sur les maladies et leurs traitements, rapporte l'AFP. Néanmoins, les laboratoires ne seront pas obligés comme le proposait la gauche, de mener des essais comparatifs pour prouver le bénéfice apporté par un nouveau médicament mis sur le marché par rapport à un médicament existant. Ce sera le rôle de l'ASNM de demander ces tests si elle le juge nécessaire. 

Si ce texte semble apporter des changements majeurs, le député communiste Roland Muzeau a estimé la semaine dernière qu'il n'empêchait pas les laboratoires de conserver toute leur emprise. Pour sa part, Catherine Lemorton a déclaré que même si les députés de l'opposition ont un peu amélioré le texte, des points d'achoppement restent rédhibitoires. En conséquence, les députés communistes ont d'ores et déjà annoncé qu'ils voteraient contre le texte, tandis que les socialistes ont laissé entendre qu'ils feraient de même sans confirmer. Après le vote solennel des députés mardi, le projet devra donc affronter la nouvelle majorité sénatoriale de gauche à une date non encore fixée.

 

Source : Maxisciences

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1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 15:33

 

 

La vérité sur les vaccins

 

La vaccination est la poule aux œufs d’or des labos. D'abord la généralisation de la pratique vaccinale assure des revenus réguliers à l'industrie, ensuite en créant des millions et millions de malades chroniques ils s’assurent une clientèle à vie...

 

pasteur-l-imposteur.jpgPasteur, l’imposteur :

Le dogme pasteurien est tellement ancré dans les esprits que rien n’a pu encore l’ébranler et les Français idolâtrent encore un imposteur.

D’une part, Pasteur a maquillé les résultats d’expérience qui ne lui étaient pas favorables, ensuite, il s’est approprié certains travaux d’autres chercheurs, dont Antoine Béchamp (1816-1908), l’un des plus grands savants du XIXème siècle, médecin biologiste, naturaliste, professeur de chimie médicale et pharmaceutique à la faculté de Montpellier et professeur de chimie biologique et de physique à l’Université de Paris, puis doyen de la Faculté libre de Lille.

Béchamp a démontré la véracité des vues de Claude Bernard sur la valeur du terrain propre à chaque individu et fut le premier à comprendre la cause microbienne des pathologies infectieuses.

Cependant, son œuvre est à peu près inconnue de nos jours, parce qu’elle a été systématiquement discréditée et falsifiée aux profits des intérêts personnels de Pasteur.

Dès l’école, nous apprenons que Pasteur « a sauvé le petit joseph Meister, mordu à la main par un chien enragé ». À vrai dire, il n’existait aucune certitude que le chien fut enragé car on ne signala aucune autre morsure ; de plus, quand bien même il l’aurait été, le risque pour le jeune Meister était infime, car un animal réellement enragé – ce qui est extrêmement rare – ne transmet la maladie que dans 5 à 15 % des cas.

L’affaire de la rage est l’exemple même des mensonges de Pasteur qui ont été répétés et introduits par ses admirateurs dans la mémoire collective, au point d’être devenus des vérités pour le commun des mortels.

Le vaccin de Pasteur, à base de moelle desséchée, était très dangereux et fut bien vite abandonné, et le jeune Meister a eu beaucoup de chance d’en réchapper.

L’histoire n’a retenu que le succès de ce vaccin, mais a oublié de dire qu’il avait multiplié les décès par la rage.

Entre 1869 et 1872, Pasteur a énoncé trois postulats de base erronés qui servent encore aujourd’hui de fondement à la vaccination.
Le premier estimait que l’asepsie règne dans nos cellules : la cellule est propre, tous les microbes sont exogènes (c’est-à-dire qu’ils viennent de l’extérieur) et l’attaquent, et ces germes ont une existence indépendante des organismes vivants.

Le second est que chaque maladie correspond à un agent spécifique, microbe ou virus, contre lequel on peut se prémunir grâce à un vaccin.

Enfin, l’immunité s’obtient par la production d’anticorps en réaction à l’introduction d’antigènes contenus dans le vaccin et ces anticorps confèrent une protection.

Nous savons depuis longtemps que ces postulats sont faux, les découvertes en immunologie les contredisent totalement, mais les vaccinalistes font mine d’ignorer ces travaux…

Sur son lit de mort, Pasteur a reconnu la pertinence des travaux de son rival en énonçant cette phrase célèbre : "Béchamp avait raison, le microbe n'est rien, le terrain est tout". (Source : préparez-vous)


Silence, on vaccine : Un documentaire à voir d’URGENCE :

Partie 1 :

Partie 2:
Partie 3:
Partie 4:
Interview du Dr Marc Vercoutère sur les vaccins :
Partie 1:
Partie 2:
Partie 3:

 
Dr Montain : la Vaccination, l’Immunité et la Vie !
Les Vaccins et le Cerveau !
La Vaccination : Le Doute !
Vaccination et maladies auto-immunes !

 
 
Vaccination et Autisme !


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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 09:56

9 mois, c'est symbolique

 


Chaque année, 2 millions de personnes meurent des suites de maladies liées à la pollution de l’air, autant dans les pays développés que dans les pays en développement. Et plus de la moitié de ces décès auraient pu être évités si les normes avaient été respectées, selon une étude publiée le 26 septembre par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’enquête, d’une ampleur sans précédent, rassemble les données sur la qualité de l’air fournies par 1 100 villes dans 91 pays. Dans 80 de ces pays, les normes de référence fixées par l’OMS concernant la pollution de l’air ne sont pas respectées. La concentration des particules fines est jusqu’à 15 fois supérieure au seuil maximum fixé [1]. La conséquence : les particules PM10, d’une taille égale ou inférieure à 10 micromètres, peuvent « pénétrer dans les poumons, entrer dans la circulation sanguine et provoquer des cardiopathies, des cancers du poumon, des cas d’asthme et des infections respiratoires », indique l’OMS. « La pollution atmosphérique atteint des niveaux dangereux pour la santé dans de nombreuses villes. » 

En cause principalement, les moyens de transport, l’industrie, les centrales au charbon. En Europe, la pollution de l’air entraîne une diminution de l’espérance de vie de 3 à 15 mois selon les pays (-9,3 mois pour la France), d’après les données collectées par l’Agence sanitaire française (ex-AFSSET) :

Lire l’étude de l’Organisation mondiale de la santé.

Notes

[1] Jusqu’à 300 microgrammes par mètre cube (µg/m3) de concentration moyenne annuelle des particules PM10, au lieu du seuil fixé par l’OMS à 20 µg/m3.

Source: bastamag via les moutons enragés

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 09:55

 

Danger sur les melons français ?

 

Jusqu'ici, 13 personnes sont mortes et 72 autres sont dans un état grave après avoir mangé des melons Jensen contaminés par Listeria, première épidémie de cet agent pathogène sur les melons. C’est l'organisation des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des USA qui est le source de cette incroyable révélation.

 

Pis, le nombre de morts risque d’augmenter considérablement dans les prochaines heures, selon des sources médicales.

 

Quatre différentes souches de Listeria monocytogenes, une bactérie qui cause la listériose (et est parmi les pathogènes les plus virulents transmises par les aliments), ont été découvertes dans une entreprise du Colorado, qui a rappelé mi-septembre les melons contaminés. Mais trop tard.

 

Les symptômes initiaux qui avertissent de l'intoxication sont la fièvre et des douleurs musculaires.

 

Les melons « cantaloup » ont été distribués sur au moins 17 Etats, mais aucun n'a été exporté ( ?), ont indiqué des responsables de la santé. Pourtant : «Nous avions tort quand nous avons dit que nous les avons exporté en Euorpe. » a déclaré le porte-parole de la FDA Douglas Karas.

 

Une personne peut tomber malade à partir de Listeria jusqu'à deux mois après avoir mangé un produit contaminé et les bactéries peuvent persister pendant des semaines, même à basse température.

 

Sur ce, le directeur du CDC, Thomas Frieden, a averti que les victimes sont susceptibles d'augmenter.

 

«La Listeria est une bactérie inhabituelle", a-t-il dit. «Nous prévoyons qu'il y aura une augmentation du nombre de cas dans les prochains jours et semaines".

 

Population à risque

 

Les personnes âgées, les personnes ayant un système immunitaire affaibli et les femmes enceintes, sont priés de ne pas manger les charcuteries et les saucisses, produits potentiellement les plus atteint par la listeria, puisque cette bactérie peut causer une fausse couche.

 

Deux des 72 personnes qui ont contracté la maladie sont des femmes enceintes, cependant,  leurs enfants à naître ne présentent aucun symptôme, a déclaré Luc Frieden. Mais cela ne signifie rien encore.

 

"Pour la première fois nous avons trouvé de la listeria dans des melons entiers, mais nous travaillons très dur pour essayer de comprendre comment cela s'est passé", a-t-il dit. "Plus de cas sont à venir, probablement en Octobre."

 

Selon le CDC, voici la liste des décès par état: le Colorado (2), Kansas (1), dans le Maryland (1), dans le Missouri (1), le Nebraska (1), le Nouveau-Mexique (4), Oklahoma (1) et Texas (2). Inquiétant puisque la maladie n’a commencé quà la mi-août.

 

La FDA a mis en garde les consommateurs qui ne doivent absolument pas les melons « Rocky Ford cantaloup » distribués par Farms Jensen, et de disposer ces dits-melons contaminés »dans un récipient fermé afin que les enfants et les animaux, y compris les animaux sauvages, ne peuvent pas y accéder."

 

Pas tous les melons « cantaloup » sont touchés, mais malheureusement, pas tous les melons ne  sont étiquetés non plus.  

La société n'a pas précisé combien de cantaloup ont été rappelés. Une déclaration sur le site Web indique à  «pleinement coopérer avec les autorités de la santé publique."

 

Les chercheurs étudient la possibilité que les animaux peuvent avoir causé l'épidémie, ils étudient également la qualité de l'eau ainsi que la culture et les pratiques de récolte de la ferme incriminée.

 

La dernière grande épidémie mortelle de listériose aux États-Unis s'est produit en 1985 lorsque les bactéries qui ont contaminé le fromage mexicain en Californie du Sud, avait eu la peau de 29 personnes, selon les CDC.

 

Aucun danger en Europe ? Faux ! WikiStrike accuse Carrefour qui justement s’amuse à mettre ses melons Cantaloup en promotion à 1,89 ! De qui se moque-t-on ?  

 

Melen cantaloup - Produit maison - Carrefour

 server.jpg

Meloen cantaloup de Produit maison - Carrefour est disponible chez 13/04 du 19/04 jusqu`auCarrefour. Cette page vous donne toute l`information sur cette promotion. Vous trouverez ci-dessous plus de promotions Melon ou de Carrefour

http://www.promobutler.be/fr/magasins/Carrefour/meloen-cantaloup-894140

 

sur ces éléments inquiétants, WikiStrike demande à l'enseigne des explications. en attendant, nous déconseillons aux consommateurs de manger ds melons "Cantaloup" de chez Carrefour

Damiens Lanxade pour WikiStrike

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 18:31
Ces médicaments qui favorisent Alzheimer

 

Ce mois-ci, Sciences et Avenir révèle les premiers résultats d'une étude française qui estime que la consommation chronique d'anxiolytiques et de somnifères augmente le risque d’entrée dans la maladie d'Alzheimer. Chaque année, en France, 16.000 à 31.000 cas d'Alzheimer seraient ainsi attribuables à ces traitements par benzodiazépines.

ces médicaments qui favorisent Alzheimer. DRces médicaments qui favorisent Alzheimer. DR

Pour Bernard Bégaud, Pharmacologue, épidémiologiste à l’université de Bordeaux*, responsable de l’étude sur les benzodiazépines, les autorités sanitaires n’ont pas mesuré l’ampleur du phénomène. Extrait de l’interview publiée dans le dernier numéro de Sciences et Avenir (octobre 2011, n°776, en vente dès jeudi 29 septembre).

Sciences et Avenir : Quel enseignement tirer des résultats de votre étude ?

Bernard Bégaud : En termes de santé publique, c’est un signal d’alerte très fort. Avec la nôtre, cela porte à neuf le nombre d’études qui ont été menées et dont la majorité va dans le sens d’une association entre la consommation au long cours de tranquillisants et somnifères et la maladie d’Alzheimer. […]

Les politiques se doivent-ils de réagir ?

Les responsables sanitaires devraient sérieusement s’inquiéter. D’un côté, notre pays fait une consommation délirante de benzodiazépines, de l’autre, nous savons que prendre ces traitements favorise l’entrée dans l’une des pires maladies qui soit. Cette affaire est une vraie bombe, mais les décideurs n’ont pas l’air de le réaliser. […]

Les avez-vous tenus informés de l’état de vos recherches ?

Oui. J’en parle depuis des années (1). Les dirigeants de l’Afssaps et la Direction générale de la santé (DGS) ont été informés. Mais personne n’y prête attention. […] On réagit après coup quand le problème est là au lieu d’anticiper. L’affaire du Mediator en est un bon exemple. […]

Que préconisez-vous?

La moindre des choses serait de faire respecter les règles que l’on a soi-même édictées. A savoir limiter la durée d’utilisation de ces médicaments (2). Ensuite, chaque médecin devrait être prévenu des risques qu’il fait encourir en prescrivant des benzodiazépines au long cours. […]

A-t-on une idée de l’étendue des dégâts ?

Dans l’affaire du Mediator, on parle de 500 à 2000 morts en trente ans. Avec les benzodiazépines, du fait de la consommation forcenée dans la population âgée, c’est beaucoup plus. La maladie d’Alzheimer est devenue la grande cause nationale. […]  Pourtant on continue à prescrire en masse des traitements qui favorisent l’apparition de cette maladie. On marche sur la tête.  

Propos recueillis par Guy Hugnet 
Sciences et Avenir.fr
28/09/2011

* Fondateur et ancien président de l’université de Bordeaux-II, directeur de l’unité de recherches « pharmaco-épidémiologie et évaluation de l’impact des produits de santé sur les populations » de l’Inserm à Bordeaux.

1.Lire Rapport remis à l’assemblée nationale en 2006 « Le bon usage des psychotropes »http://www.assemblee-nationale.fr/12/rap-off/i3187.asp En particulier chapitre II. A.1

2. Deux semaines pour les hypnotiques et douze semaines pour les anxiolytiques selon les arrêtés du 1er février 2001 et du 7 octobre 1991.

 

Source : Sciences et Avenir

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