Le gendarme financier français, lié à la Banque de France, avait menacé à l'été 2010 de mettre la filiale française de Dexia, Dexia Crédit Local, sous "surveillance spéciale" avec nomination d'un contrôleur à la clé, rapporte jeudi le journal "Le Soir".
La banque avait en effet de gros problèmes de trésorerie et ne parvenait pas à réunir assez de cash au regard de ses dépenses mensuelles.
Selon le journal, le gendarme belge - la CBFA à l'époque - devait avoir eu connaissance de la lettre adressée par l'autorité de contrôle française à Dexia Crédit Local, puisqu'il était le superviseur en chef de Dexia. Les administrateurs de Dexia n'en auraient par contre pas eu connaissance, d'après le journal.
Le patron de Dexia, Pierre Mariani, explique que finalement la Banque de France ne mettra pas sa menace à exécution. Mais les faiblesses pointées par le gendarme français, qui subsistaient en 2010, causeront finalement la perte de Dexia. (belga)