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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 09:52

La police britannique demande au public de rapporter les opinions anti-gouvernement comme terrorisme

3173867-4538204.jpgL’annonce amalgame la dissidence contre l’État avec Al Qaïda

La police de Londres encourage les commerçants et le public à immédiatement rapporter aux autorités quiconque a des opinions anti-gouvernementale, comme étant terroristes; la police demande aux gens de devenir des indicateurs volontaires alors que l’état se prépare pour de sérieux et vastes troubles sociaux.
“Ceci fut la demande surprenante faite par la police de Londres (London Metropolitan Police) aux commerçants et aux membres du public la semaine dernière à Westminster”, rapport le London Guardian. “Il n’y a eu aucune alerte concernant d’autres groupes politiques, mais à côté d’une représentation de l’emblème anarchiste, le bureau de police de contre-terrorisme a appelé pour des lanceurs d’alerte anti-anarchiste déclarant: “L’anarchisme est une philosophie politique qui considère que l’État est indésirable, inutile et dangereux, en cela il promeut une société sans état, ou Anarchie. Toute information concernant des anarchistes devrait être rapportée à la police.”
En demandant aussi de rapporter la propagande d’Al Qaïda à la police, cette annonce amalgame les “anarchistes” avec des terroristes.
“Ceci implique de manière biaisée que quiconque impliqué dans l’anarchisme devrait être connu de la police et est engagé dans de dangereuses activités”, a dit Jason Sands, un anarchiste du sud de Londres. “Il n’y a absolument rien de criminel de manière inhérente à propos d’une philosophie politique quelle qu’elle soit. La police travaille sur la base de la convention des droits de l’Homme, qui interdit la discrimination contre des personnes à cause de leurs convictions politiques et la requête de délation serait en elle-même une violation de ce principe.”
Bien sûr, l’étiquette “anarchiste” pourrait s’appliquer à toute une série d’opinions politiques, mais le fait que l’État est maintenant en train de discriminer contre le sentiment anti-gouvernement et encourage les gens à dénoncer leurs voisins pour avoir exprimé un ressentiment ou pour avoir montré quelque signe que ce soit de leur philosophie politique est une indication très claire de la paranoïa totale dans laquelle le gouvernement britannique s’est enfoncé à propos de ses propres citoyens.
Ainsi que l’a déclaré l’anarchiste Sean Smith au Guardian: “c’est absurde, mais pas surprenant que l’état cherche à criminaliser des idées qu’il dénonce comme dangereuses pour sa propre survie.”
De fait, si vous voulez avoir une bonne idée de ce que pense le gouvernement britannique en ce qui concerne l’issue de la situation globale dans laquelle nous sommes, regardez le rapport du ministère de la défense en 2007 qui fît ces prévisions que “la classe moyenne va devenir révolutionnaire” et… “prendre le rôle du prolétariat tel que Marx l’envisionnait” et ce dans les trois prochaines décennies.
“Les classes moyennes du monde peuvent s’unifier, en utilisant une certaine accessibilité à la connaissance, aux ressources et à certaines techniques pour échaffauder des processus transnationaux dans l’intérêt de leur propre classe”, prévient le rapport; prédisant également des troubles sociaux et des insurrections tout autant qu’une dislocation sociale.
Voila pourquoi les autortités mettent déjà la pression sur quelque opinion politique que ce soit qui puisse être anti-gouvernement. Elles sont parfaitement au courant que le danger que représente la révolution post-industrielle utilisée maintenant pour éviscérer injustement la classe moyenne occidentale provoquera une réaction hostile et radicale.
Encourager les citoyens à se dénoncer les uns les autres pour leurs opinions politiques jugées indésirables par l’État est précisément ce qui se passa en URSS et dans l’Allemagne nazie.
Une erreur de jugement classique concernant l’Allemagne nazie fut que l’état policier fut seulement la création des autorités et que les citoyens n’en furent que les victimes. Au contraire, les dossiers de la Gestapo montrent que 80% de toutes les enquêtes de la Gestapo furent initialement provoquées par des dénonciations par des citoyens allemands ordinaires.
“Il y avait en fait peu de police secrète active, la plupart des agents ne faisaient que gérer les informations qui leur parvenaient. J’ai découvert un fait très choquant. Ce n’était pas la police secrète qui faisait toute cette surveillance de masse et se cachait à chaque coin de rue. C’était les citoyens allemands ordinaires qui donnaient des informations sur leurs voisins” écrivit Robert Gellately de l’Université de Floride.
Gellately découvrît que les gens qui donnaient des informations sur leurs voisins étaient essentiellement motivés par des facteurs insignifiants comme “la concupiscence, la jalousie et les petites différences entre les personnes” et pas du tout par une motivation réelle et particulière à propos du crime ou de l’insécurité.

Par Paul Joseph Watson

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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 09:46


Ne pensez plus ! 

 

67090399_p.jpgPour toute société, le danger est dans les techniques du genre des micro-ondes et des transmissions radio qui peuvent imposer certaines pensées ou humeurs, la complaisance et le contentement, à des cibles ou à des populations, et la surveillance potentielle par EEG (électroencéphalogramme) -- toutes ensemble elles posent la terrifiante menace du contrôle total à distance de la société.

Un article dans le Washington Times du 22 août 2002, Plans de la NASA pour lire l'esprit des terroristes dans les aéroports, révélait que la Northwest Airlines, la NASA et une entité commerciale non identifiée avaient en développement depuis au moins 1995 la surveillance du cerveau (lecture des pensées) par des dispositifs pour aéroports. Trois autres compagnies aériennes ont aussi été impliquées.

Quand les documents du projet de la réunion entre la NASA et la Northwest ont été demandés dans le cadre de la liberté de l'information (FOIA), les résultats ont choqué. Le projet de réunion était en cours depuis 1995. Les passagers étaient surveillés à chaque niveau, plus intensément à chaque étape, à partir du moment de leur réservation, à l'arrivée à l'aéroport, quand ils se faisaient enregistrer. La surveillance comprenait la biométrie, les informations personnelles de la base de données gouvernementale créée par le DARPA, l'ECG (électrocardiogramme) Et l'EEG (électroencéphalogrammes), et elle rédigeait même de plus amples informations dans un rapport qui n'a pas été fourni. Le physicien Robert Park a été interviewé par le Washington Times, le 17 août 2002.

Nous sommes plus près de la lecture de pensée que l'on peut le supposer. Ça met mal à l'aise. C'est à la limite de la violation de la vie privée. Vous ne pouvez pas aller plus loin que ça. (Robert Park, porte-parole de l'American Physical Society).

Park est professeur de physique à l'Université du Maryland, où une « Machine à Pensée » a été développé pour le contrôle de l'esprit, comme cela a été rapporté dans les années 1970 par le South China Morning Post. Robert Park serait forcément réticent à admettre que les physiciens et sa société, APS, ont joué le rôle de collaborateurs (pour la théorie) des ingénieurs électriciens (de l'application) et de l'Institute of Electrical and Electronics Engineers, Inc (IEEE) dans le développement de la technique de contrôle de l'esprit.

​Au printemps 1993, Defence Electronics signalait une réunion avec le Dr Igor Smirnov, expert en psychotronique, et les fonctionnaires de l'administration Clinton. La CIA, le FBI, la DIA, et l'ARPA avec les fonctionnaires de Clinton voulaient savoir si les programmes de correction psychosociale pourraient être mis en œuvre par le gouvernement. Cette technologie pouvait servir non seulement pour les émeutes, mais aussi pour modifier l'opinion ou le jugement des décideurs, du personnel clé, ou des populations. Il était déterminé que la technologie psychotronique servirait à étouffer la dissidence politique et les autres menaces potentielles au Nouvel Ordre Mondial.

...En utilisant un électroencephalographe, Smirnov mesure les ondes cérébrales, puis se sert d'ordinateurs pour créer une carte du subconscient et des différentes pulsions, comme la colère ou le désir sexuel. Ensuite, par l'intermédiaire d'une bande de messages subliminaux, il prétend altérer physiquement le paysage avec le pouvoir de la suggestion. (Newsweek Magazine, le 22 août 1994).


LES DISPOSITIFS DE LECTURE DE L'ESPRIT

Alan Yu, ancien lieutenant-colonel du ministère de la défense nationale de Taiwan, affirme que les États-Unis ont non seulement mis au point une machine opérationnelle pour contrôler l'esprit, mais ont aussi distribué des modèles à usage des pays alliés. Yu déclare que ces engins font peser une grande menace sur les droits de l'homme et le mode de vie étasunien. Il appelle le dispositif Mind Reading Machine (machine à lire les pensées).

Au printemps 1984, Yu était lieutenant-colonel siégeant à la commission nationale du ministère de la défense de Taiwan. À cette époque, Yu a pris connaissance d'un document classé confidentiel du ministère. Le document disait que le ministère de la police militaire de Taiwan avait acheté plusieurs Mind Reading Machines aux États-Unis (à Taiwan, elles étaient appelées Psychological Machine Language).

Yu rapporte qu'avant son départ cette machine est devenue l'arme la plus efficace pour assurer la sécurité des ministères à Taiwan ...


Les démonstrations de cet équipement donnaient des résultats encourageants après moins d'une minute d'exposition et donnaient la capacité de modifier le comportement des sujets réticents. (Richard A. Miller, Conference Technologies de la Conscience, juillet 2001.)

 

Rusty James News

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2 août 2011 2 02 /08 /août /2011 19:09

Nous déclarons vainqueur, 9 mois avant les Présidentielles, Nicolas Sarkozy !

 

 

Des machines truqables et truqeés depuis le site qui les certifie, l'entreprise VERITAS, basée à Neuilly/seine (mais dont le siège se déplace pour faire moins gros), VERITAS qui est dirigée par Ernest-Antoine Sellière, notre ancien patron des patrons (MEDEF). Ce reportage d'itélé ne dévoile pas la vérité, mais il témoigne de la vulnérabilité des machines NEDAP. La puce RFID reste le meilleur moyen pour changer les votes à distance. La technologie galopante dont le peuple ignore les avancées réelles ne garantie pas, il faut  être honnête, une élection démocratique. Revenons au papier et chassons tout début de polémique, et faisons comme en Allemagne où les machines à voter sont désormais anticonstitutionnelle , L'Etat devrait le comprendre, non ? Ou bien...

 

Marina Petit pour Wikistrike

 

 

  

 

PAR WIKISTRIKE.OVER-BLOG.COM 
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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 17:22

La Ligue des Droits de l'Homme dénonce une dégradation des libertés en France à cause de Sarkozy



C'est un "hasard" du calendrier si l'édition 2007 du rapport de la Ligue des droits de l'Homme est publiée entre les deux tours de la présidentielle, mais un hasard heureux pour le président de la Ligue, Jean-Pierre Dubois. Lors de sa conférence de presse, il a tiré à boulets rouges sur le bilan de Nicolas Sarkozy, sa façon "brutale" de gouverner, sa "politique anti-étrangers", ses "mensonges" sur le laxisme des juges. Autant de "dérives", à ses yeux, "dangereuses pour les libertés".
Au chapitre justice, le président de la LDH a regretté la "restriction" progressive des droits de la défense, la "réformette" adoptée après l'erreur judiciaire d'Outreau, et le "mensonge" de Nicolas Sarkozy sur le laxisme des juges de Seine-Saint-Denis: "La justice est bien plus sévère qu'il y a dix ans", a-t-il assuré.

Au chapitre éducation, Jean-Pierre Dubois a notamment critiqué l'apprentissage à 14 ans et la possibilité de retirer les allocations familiales en cas d'absentéisme scolaire ou de problèmes de discipline.
Le rapport épingle plusieurs dispositions des lois dites de "Lutte contre le terrorisme" (mars 2006), "Egalité des chances" (mars 2006), et "Immigration et intégration" (juillet 2006).

Depuis cinq ans, sous l'impulsion de l'ex-ministre de l'Intérieur, "plus de la moitié des propositions de Jean-Marie Le Pen ont été réalisées", a accusé le président de la LDH.

Déplorant une "dégradation de l'état des libertés", Jean-Pierre Dubois a fustigé les propositions du candidat UMP, notamment celle de créer un ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale. "Je pense que la Ligue aura à dire que ce ne sont pas nos valeurs (...) Il faut réagir avant qu'il ne soit trop tard", a-t-il dit.

PAR WIKISTRIKE.OVER-BLOG.COM 
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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 17:17


La CNIL qui nous interdit de porter plainte contre les machines à voter nous parle d'un avenir sombre

Interview d'Alex Türk, président de la CNIL (Commission Informatique et Libertés) également sénateur divers droite et ancien membre du RPR...

Certains estiment que le recours massif aux nouvelles technologies n’est pas à craindre, dès lors qu’on n’a personnellement rien à se reprocher. Que leur répondez-vous ?

A. T. : Quelle naïveté ! Tenir un tel discours revient à confondre intimité et innocence. Il faut préserver son intimité, quand bien même on est irréprochable ! Nous devons pouvoir aller et venir sans être tracés, pistés, contrôlés. Qu’adviendra-t-il de notre liberté d’expression si nous sommes en permanence épiés et jugés pour des propos tenus en privé ? Resterons-nous spontanés, si nous n’avons plus jamais la certitude d’être seuls ?

Nos concitoyens critiquent volontiers la multiplication des fichiers de police, tout en mettant librement en ligne, sur les réseaux sociaux, nombre d’informations les concernant. Comment expliquez-vous ce paradoxe ?

A. T. : Lorsque j’ai pris la tête de la Cnil, il y a sept ans, la multiplication des fichiers régaliens à la suite des attentats du 11-Septembre me préoccupait au premier chef. Aujourd’hui, nous sommes entrés dans une autre ère : celle du fichage de masse et du « flicage ludique », si je puis dire. Les gens diffusent spontanément un tas d’informations sur eux. Aujourd’hui, un citoyen est forcément fiché quelque part, et souvent sur de multiples bases. Peut-être seront-elles interconnectées un jour ? Cette transparence, c’est le rêve des multinationales : elles espèrent bien tirer profit de nos profils. C’est une forme de Big Brother convivial… Mais revenons au paradoxe que vous pointiez du doigt : les objectifs des réseaux sociaux et des fichiers de police diffèrent fondamentalement, mais leurs effets sont analogues, puisque tout le monde sait que les personnels de police voient en Internet une mine d’informations. Au final, les citoyens doivent vraiment se créer une conscience numérique, comme ils se sont petit à petit forgés une conscience écologique.

N’est-il pas un peu exagéré de comparer les dérives actuelles au Big Brother d’Orwell ?

A. T. : Mais ce qui nous attend est bien pire ! Car Big Brother était un système centralisé, on pouvait se rebeller contre lui. Or, aujourd’hui, nous assistons à la multiplication des nano-Brothers (capteurs, puces électroniques dans les cartes et les portables). Ce sont là des outils de surveillance multiples, disséminés, parfois invisibles. Ils sont donc bien plus difficiles à contrôler. On ne sait pas qui collecte les données, ni dans quel but, ni pour combien de temps. Prenons l’exemple des puces RFID – qui permettent aujourd’hui de géolocaliser les marchandises. Leur usage va probablement s’étendre. À terme, les individus consentiront sans doute, eux aussi, à être tracés en permanence. Nous allons assister à un développement "métastasique", si je puis dire, massif et pernicieux, des puces électroniques. Par sécurité et par confort, nous consentirons exceptionnellement à être pistés lors de nos vacances aux sports d’hiver. Et ce, afin d’être secouru rapidement en cas d’accident. Petit à petit, nous ne nous en passerons plus...

Interview intégrale sur le site de La Croix

 

Syti.net

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 11:08

fox-news-nazi-comply « Si vous dites un mensonge suffisamment grand  
  et continuez à le répéter, les gens finiront par le croire ». 
                                                                                               Joseph Goebbels 
En 1932, la filiale allemande de l’ancêtre de Fox News Channel, Fox Films, est intervenu dans les élections nationales en Allemagne.

Le candidat qui a été soutenu par Fox était le dirigeant nazi Adolf Hitler.

Les faits de base sont disponibles dans l’étude qui fait autorité de l’historien allemand Hans Mommsen The Rise and Fall of Weimar démocratie, qui est traduit en anglais et largement disponibles dans plus de cinq cents bibliothèques dans ce pays. Mommsen, l’un des plus éminents historiens allemands de l’après-guerre, est aujourd’hui professeur émérite d’histoire à l’Université de Bochum. Dans le récit de Mommsen sur les techniques de propagande nazie, on trouve le passage suivant: « Rien n’échappait à l’ingéniosité de la propagande nazie. Un exemple en est l’utilisation des films. Sous l’influence de Goebbels le parti avait commencé à exploiter le potentiel du film de propagande politique de façon sans précédente dès 1930. Ces films ont été montrés pour la plupart dans des endroits où Hitler et d’autres dirigeants du parti en vue ne pouvaient pas faire de conférences. Pour la production de films sonores en plein air, le NSDAP se tourna vers une société américaine, Twentieth Century Fox. »


Fox news ou la manipulation des masses par les... par a2zeiss
Fox news ou la manipulation des masses par les... par a2zeiss
Fox news ou la manipulation des masses par les... par a2zeiss
Fox news ou la manipulation des masses par les... par a2zeiss
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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 13:22

La censure et le contrôle de l'Internet se met en place

Ncensure-internet-tunisie.jpgous reproduisons ici cet excellent article de François Marginean du Québec, qui s’alarme à juste titre des projets de loi liberticide et de contrôle de la toile. La dissidence est devenue intolérable pour l’oligarchie et l’internet est devenu l’ennemi. Les chantres de la pensée unique du N.O.M se doivent de reprendre la main sur les esprits qui errent un peu trop et de plus en plus dans la critique et le lèse-majesté depuis quelques années. La contre-propagande qui expose les turpitudes des parasites qui nous gouvernent est devenue l’empêcheur de bombarder, de massacrer et de piller en rond, activités si lucrative et si honorables pour l’establishment fasciste occidental et de ses médias larbinisés à souhait et complices de leurs méfaits.

 

D’aucun pourrait penser: « C’est au Canada on s’en fout ! » Ces projets de lois fleurissent et poussent dans les parlements de tous les pays occidentaux, des Etats-Unis à l’Allemagne en passant par la France et le Royaume-Uni. L’affaire criminelle fausse-bannière d’Oslo ne va bien sûr pas arranger les choses, et les voix se font déjà entendre pour la censure de l’internet, lieu de perdition où des « cinglés » puisent leur idées qui finissent dans l’horreur. Les lois LOPPSI en France sont une porte ouverte au totalitarisme et au muselage total d’expression, il suffira de quelques amendements votés à trois tondus et un pelés tard un soir ou en période de vacances.

 

Entre Breivik dont le lavage de cerveau fut parfait et les hacking en série des « Anonymous » et consorts, ainsi que les largages d’info d’un Wikileaks très probablement partie prenante dans une psyop du cybercommand états-unien, nous voyons que tout est fait pour que l’étau se resserre sur une toile devenue plus qu’encombrante pour les rats du pouvoir, banquiers, gros industriels et la clique de minions politicards à leur solde dans tous les pays. Il faut bien comprendre que les parlements ne sont plus aujourd’hui que des ramifications des multiples conseils d’administration de multinationales milliardaires qui ont totalement phagocytées nos sociétés et les États obsolètes qui les régissent.

 

Ce sera aux citoyens du monde de se battre pour leur liberté d’expression et arrêter le totalitarisme qui grandit de jour en jour pour contribuer de plus belle à notre esclavage. Tout progrès dans l’Histoire n’est venu que d’une poignée « d’empêcheurs de tourner en rond », car par essence les pouvoirs économiques et politiques défendent le statu quo. Le progressisme est toujours venu de la dissidence… Toujours et en toutes circonstances !

N’oublions également jamais deux choses:

  • Sécurité partout… Liberté nulle part
  • L’urne est la boîte à suggestion des esclaves
No pasaran !
- Résistance 71 -
 
 

 

Chronique nécrologique: Liberté d’expression sur l’Internet au Canada (2011)

 

Par François Marginean

 

Url de l’article original:

http://les7duquebec.wordpress.com/2011/07/27/chronique-necrologique-liberte-expression-internet-canada-2011/

 

Poster un lien vers un site « haineux » fera de vous un criminel

Poster un lien vers un site « haineux », même si c’est fait anonymement ou sans être conscient que le site en question contient du matériel jugé comme étant « haineux », risque fort bien d’être un crime, selon le nouveau projet de loi de Stephen Harper.

Le problème est que ce qui est défini comme étant « haineux » demeurera toujours aussi vague que la guerre contre le « terrorisme ». Quiconque devient un peu trop critique du Système est susceptible d’être déclaré un potentiel terroriste par les autorités. Bien évidemment, les sites pro-palestiniens font partie du lot, classés parmi les « sites haineux ». On peut alors comprendre que nous assistons à une démolition contrôlée de notre liberté d’expression et de nos droits fondamentaux.

Bien sûr, le motif semble noble en voulant punir le langage haineux, raciste et xénophobe, mais les conséquences et risques de dérapages légaux dans la réalité, ainsi que le but ultime réel, sont des plus graves.

 

Voici le projet de loi omnibus sur le crime mis de l’avant par le gouvernement conservateur de Stephen Harper et qui sera introduit bientôt pour être voté au Parlement canadien. D’après le site officiel du parlement canadien:

http://www.parl.gc.ca/About/Parliament/LegislativeSummaries/bills_ls.asp?ls=c51&source=library_prb&Parl=40&Ses=3&Language=E#a8
2 Description et analyse
2.1 Modifications au Code criminel
2.1.1 Modernisation des infractions
2.1.1.1 la propagande haineuse (articles 4 et 5)
Les infractions de propagande haineuse doivent être commises contre un «groupe identifiable». L’article 4 du projet de loi ajoute «l’origine nationale» à la définition de «groupe identifiable» (8).L’article 5 du projet de loi prévoit que les infractions d’incitation publique à la haine et la propagation volontaire de la haine peuvent être commises par tout moyen de communication et notamment en rendant accessible du matériel haineux, par exemple, en créant un lien hypertexte qui dirige les internautes vers un site Web où du matériel haineux est affiché.

 

Le problème est que sous le gouvernement majoritaire de Harper, qui est extrêmement influencé par la droite pro-sioniste, les campagnes de boycott et de désinvestissement d’Israël et de ses produits, l’étiquette d’État d’apartheid et la critique des actes et de la politique étrangère israélienne, sont vertement condamnés et considérés comme étant « antisémite ». En fait, la critique de l’idéologie politique et des actes perpétrés sous son égide qui peut être tout à fait légitime, tend à être considérée comme haineuse et antisémite. On cherche à faire des amalgames entre l’antisionisme et l’antisémitisme, embrouiller la frontière entre l’idéologie politique et une religion.

 

Le Canada sous influence

À voir et à revoir – le documentaire produit par Radio-Canada:

 

Le Canada sous influence: l’influence du lobby pro-israélien au sein du gouvernement Harper, qui lève le voile sur la guerre sioniste contre des ONG, telles que Droits et Démocratie, qui « aident les terroristes et sont anti-Israël », et le virage violemment pro-israélien du gouvernement canadien sous Stephen Harper.

 

Voici deux articles qui critiquent la dimension liberticide de cette loi:

http://openmedia.ca/blog/proposed-crime-bill-makes-anonymity-and-hyperlinks-illegal-canada

Le projet de loi sur le crime rendrait illégal l’anonymat et les hyperliens au Canada
Soumis par Erin Brown-John, le jeu, 12/05/2011 – 00:12

Anonymat et hyperliens seront-ils illégaux au Canada?

 

Un nouveau projet de loi sur le crime mis de l’avant par le gouvernement conservateur laisse penser qu’ils pourraient le devenir. Le projet de loi, un des nombreux prévus pour être présentés au Parlement, imposerait de nouvelles limites sur la création d’hyperliens vers des contenus considérés comme illégaux ou à l’aide d’un pseudonyme en ligne.

 

En surface de l’idée paraît ridicule. Ces deux choses sont essentielles pour faire de l’Internet ce qu’il est – un véhicule pour le dialogue centré sur les citoyens et le partage d’informations. Certes, le gouvernement n’adopterait jamais une telle position!

Mais au cours de la dernière campagne électorale, Stephen Harper a clairement indiqué qu’il avait l’intention de faire adopter une série de projets de loi sur la criminalité à l’intérieur ses 100 premiers jours de son mandat. Ces projets de loi comprennent, entre autres choses, la permission au gouvernement d’accroître son pouvoir de surveiller vos activités en ligne. Ils comprennent également une disposition qui pénalise les gens pour des liens vers du contenu qui est considéré comme un «discours haineux» et pour avoir utilisé des noms qui protègent leur anonymat en ligne.

 

Ces lois visent à donner plus de pouvoirs aux policiers pour lutter contre le discours haineux et le harcèlement, mais comme l’indique l’article récent de Macleans, elles sont mal écrites et vagues, laissant beaucoup trop de place à interprétation.

 

Bien que la propagation de la haine ne doive absolument pas être tolérée, ce projet de loi mis sur le crime ne fait pas de distinction entre les personnes qui répandent la haine et celles qui la commentent. Ne devrait-il pas être de notre droit en tant que citoyens d’être en mesure de commenter les choses, indépendamment de leur contenu? Restreindre notre capacité à le faire constitue une violation grave de notre liberté d’expression.

 

Tel qu’il est écrit, le projet de loi sur la criminalité nous tient responsable pour les actions d’autres personnes. Le contenu des sites Internet change tout le temps. Ce à quoi vous reliez un jour donné pourrait contenir des propos haineux le lendemain, et vous n’avez aucun contrôle sur ce contenu.

 

Ce projet de loi inhibera le dialogue qui doit avoir lieu dans notre société et punira les gens pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression.

 

Les Canadiens ont besoin d’un Internet axés sur les citoyens et abordable, qui leur permet de parler ouvertement des enjeux qui comptent pour eux. Il est clair que ces nouveaux projets de loi sur le crime nous conduisent dans la mauvaise direction.

C’est pourquoi il est si important de cultiver notre communauté Pro-Internet et de continuer à faire pression sur le gouvernement afin de promouvoir un Internet ouvert et abordable qui sert le public. Ensemble, nous pouvons tenir le gouvernement responsable et l’internet gratuit.

……………

http://www.torontosun.com/2011/05/05/lilley-tory-crime-bill-an-attack-on-our-liberty


 

le projet de loi sur le «crime haineux» cible les Canadiens
Vendredi 6 mai 2011
Par Brian Lilley
Toronto Sun

 

Il est dit que le prix de la liberté est la vigilance éternelle et c’est tout aussi vrai aujourd’hui, après la victoire des conservateurs, que cela l’était avant.

Je suis sûr que certains partisans conservateurs ont dansé dans les rues en chantant Let Freedom Reign (« Laissons la liberté régner »), mais de faire un acte de foi envers un parti politique c’est de la foi aveugle.

 

Le gens qui sont au pouvoir sont ceux dont nous devrions souvent en fait avoir le plus peur, sans nom, des bureaucrates anonymes au pouvoir immense d’établir des règlements qui peuvent être impossible à renverser. Et puisque nous ne votons pas pour eux, ils n’ont aucune raison de nous craindre.

 

Les politiciens ne mènent pas vraiment la danse, ils donnent simplement des directions et j’espère que les bureaucrates le comprennent.

 

Nous espérons que nos élus agissent en superviseurs en notre nom, mais nous ne pouvons pas compter sur eux.

 

Si vous ne voulez pas que des lois intrusives viennent s’immiscer dans nos vies, si vous ne voulez pas que votre liberté s’érode, alors c’est à vous de monter la garde.

Les Conservateurs prévoient introduire, lorsque la Chambre reprendra ses travaux, un projet de loi omnibus du crime qui comprend l’ensemble de leur législation précédente en une seule loi.

 

Le projet de loi est présenté comme s’il devait permettre à la police de traquer et de mettre la main au collet des pervers qui font circuler de la pornographie impliquant des enfants et leur permettre de mettre à jour leurs techniques de surveillance pour traiter avec le monde informatique en constante évolution dans lequel nous vivons.

Ça m’a l’air bien. Qu’est-ce qui pourrait y avoir de mal à cela?

 

En fait, il n’y a rien de mal avec cette partie, mais il y a beaucoup à s’inquiéter en ce qui concerne ce qu’ils proposent de faire contre les crimes haineux.

 

Le projet de loi prévoit de criminaliser le fait de poster un lien vers un site Web qui diffuse de la haine.

 

Voici ce que la Bibliothèque du Parlement dit à propos du projet de loi sur son site Internet: «L’article 5 du projet de loi prévoit que les infractions d’incitation publique à la haine et la propagation volontaire de la haine peuvent être commises par tout moyen de communication et notamment en rendant accessible du matériel haineux, en créant un lien hypertexte qui dirige les internautes vers un site Web où du matériel haineux est affiché, par exemple. «

 

Pour avoir simplement posté un lien vers un site Web affichant du matériel que quelqu’un d’autre juge odieux, vous pourriez aller en prison pour deux ans et être marqué comme étant un criminel.

 

La police de l’Internet. Seulement au Canada.

Il ne s’agit pas de protéger les gens contre un génocide ou même des menaces de mort, la façon dont la loi est écrite aujourd’hui est beaucoup plus large.

«Quiconque communique des déclarations, autrement que dans une conversation privée, fomentant volontairement la haine contre un groupe identifiable est coupable. »

Il y a aussi la question épineuse de savoir qui décide de ce qui est « haineux »?

Est-ce que le site web promouvant la Semaine de l’Apartheid Israélien, qui occupe aujourd’hui une place importante sur les campus universitaires partout au Canada, va mener des gens en prison? Qu’en est-il des messages postés sur le web concernant le génocide des Arméniens, que ces derniers blâment sur les Turcs bien que les Turcs le contestent?

 

Il s’agit d’une proposition ridicule qui n’a pas lieu d’être dans un pays qui prétend chérir la liberté d’expression.

 

Nous avons l’habitude de dire: « Je désapprouve ce que vous dites, mais je défendrai jusqu’à la mort votre droit de le dire ». Maintenant il semble que la société canadienne croit « Je désapprouve ce que vous dites et je vais vous poursuivre en justice. »

Les conservateurs de Stephen Harper ont remporté la majorité lundi, ils peuvent passer ce projet de loi sans avoir recours à l’appui de tout autre parti. Mais ils ont encore besoin de votre soutien et de vos dons et le public canadien devrait leur dire qu’ils auront ni l’un ni l’autre s’ils mettent de l’avant des projets de loi comme celui-ci qui attaque la liberté.

 

Pour exprimer votre désapprobation, voici quelques courriels pour les rejoindre:
Harper.S @ parl.gc.ca
Layton.J @ parl.gc.ca
Rae.B @ parl.gc.ca
et info@greenparty.ca
Vous pouvez également leur envoyer par la poste… et, à votre député parlementaire à l’adresse:

Parlement du Canada, Ottawa, Ontario K1A 0A9. Aucun postage n’est nécessaire!

 

Le lien pour la liste mise à jour des membres du parlement est ici.

……………..

 

Voici le texte intégral du Protocole d’Ottawa qui explique que l’antisionisme c’est de l’antisémitisme.

http://www.cbc.ca/news/politics/inside-politics-blog/2010/11/for-the-record-the-full-text-of-the-ottawa-protocol.html

Le texte intégral du Protocole Ottawa

Novembre 10, 2010

par Kady O’Malley

… tel que publié à la fin de la réunion d’hier de la Coalition interparlementaire pour la lutte contre l’antisémitisme.

 

Le Protocole d’Ottawa sur la lutte contre l’antisémitisme

Préambule

Nous, représentants de nos parlements respectifs à travers le monde, réunis à Ottawa pour la deuxième Conférence et sommet de la Coalition interparlementaire pour la lutte contre l’antisémitisme, soulignons et réaffirmons la Déclaration de Londres sur la lutte contre l’antisémitisme comme un modèle de document pour la lutte contre l’antisémitisme.

 

Nous craignons que, depuis la Conférence de Londres en Février 2009, il continue d’y avoir un accroissement dramatique des crimes de haine antisémites et des attaques ciblant des juifs et des biens, et institutions religieuses juives, éducatives et communautaires.

 

Nous restons inquiets de l’antisémitisme génocidaire sanctionné par l’État et des idéologies extrémistes rattachées. Si l’antisémitisme est la plus vivace des haines, et le génocide le crime le plus horrible, alors la convergence de l’intention génocidaire incarnée dans l’idéologie antisémite est la plus toxique des combinaisons.
(…)

Nous sommes alarmés par l’explosion de l’antisémitisme et la haine sur Internet, un médium essentiel pour la promotion et la protection de la liberté d’expression, la liberté de l’information et la participation de la société civile.

 

Nous sommes préoccupés par l’échec de la plupart des Etats participants de l’OSCE à mettre pleinement en œuvre les dispositions de la Déclaration de Berlin de 2004, y compris l’engagement à:

 

«Recueillir et conserver des informations et de statistiques fiables sur les crimes antisémites, et autres crimes haineux, commis sur leur territoire, rapporter périodiquement ces renseignements au Bureau des Institutions Démocratiques et des Droits de l’Homme de l’OSCE (BIDDH), et rendre cette information accessible au public. »

 

Nous sommes préoccupés par les signalements d’incidents antisémites sur les campus, comme les actes de violence, violence verbale, de l’intolérance liée au rang, et les agressions contre ceux qui sont attachés à la liberté d’investigation, sapant ainsi les valeurs fondamentales universitaires.

 

Nous renouvelons notre appel aux gouvernements nationaux, aux parlements, aux institutions internationales, aux dirigeants politiques et civiques, aux ONG et à la société civile à affirmer les valeurs démocratiques et humaines, à bâtir des sociétés fondées sur le respect et la citoyenneté et à lutter contre toutes les manifestations d’antisémitisme et toutes les formes de discrimination.

 

Nous réaffirmons la définition de travail de l’EUMC – maintenant l’Agence des droits fondamentaux (FRA) – de l’antisémitisme, qui énonce que:

 

« Des exemples contemporains d’antisémitisme dans la vie publique, les médias, les écoles, les lieux de travail, et dans la sphère religieuse pourraient, en tenant compte du contexte global, inclure, mais ne pas être limités à:

+ Appeler à, soutenir, ou justifier de tuer ou blesser des Juifs au nom de l’idéologie radicale ou d’une vision extrémiste de la religion.
+ Faire des allégations fallacieuses, déshumanisantes, diabolisantes, ou stéréotypées sur les juifs en tant que tels ou la puissance des Juifs collectivement – telles que, tout spécialement, mais pas exclusivement – le mythe d’une conspiration juive mondiale, ou de juifs contrôlant les médias, l’économie, le gouvernement ou d’autres institutions de la société.
+ Accuser les juifs comme peuple d’être responsables des méfaits réels ou imaginaires commis par une seule personne juive ou d’un groupe, ou même pour des actes commis par des non-Juifs.
+ Nier la réalité, l’ampleur ou les mécanismes (les chambres à gaz) ou l’intention du génocide du peuple juif aux mains du national socialisme et de ses partisans et ses complices au cours de la Seconde Guerre mondiale (la Shoah).
+ Accuser les juifs en tant que peuple, ou Israël en tant qu’Etat, d’avoir inventé ou d’exagérer l’Holocauste.
+ Accuser les citoyens Juifs d’être plus loyaux envers Israël, ou envers les priorités alléguées des Juifs du monde entier qu’envers les intérêts de leur propre nation.

 

Des exemples de façons dont l’antisémitisme se manifeste à l’endroit de l’État d’Israël en tenant compte du contexte global pourraient inclure:

+ Appliquer un double standard (deux poids deux mesures) en exigeant d’Israël un comportement n’est attendu ni requis de toute autre nation démocratique.
+ Utiliser les symboles et des images associées à l’antisémitisme classique (par exemple la mise en accusation des Juifs pour avoir tué Jésus ou le « libelle de sang », c-à-d le meurtre rituel) pour caractériser Israël ou les Israéliens.
+ Comparer la politique israélienne actuelle à celle des nazis.
+ Tenir les juifs collectivement responsables des actions de l’État d’Israël

 

Cependant, la critique de l’État d’Israël similaire à celles portées contre tout autre pays ne peut pas être considérée comme antisémite.

 

Soyons clairs: La critique d’Israël n’est pas antisémite, et ce serait une erreur de dire cela. Mais singulariser Israël pour en faire l’objet d’une condamnation et d’un opprobre sélectif – et à plus forte raison nier son droit d’exister ou chercher sa destruction – est discriminatoire et haineux, et ne pas le dire serait malhonnête.

Les membres de la réunion du Parlement à Ottawa s’engagent à:

 

Appeler nos gouvernements à respecter les engagements internationaux sur la lutte contre l’antisémitisme – comme les Principes de l’OSCE de Berlin – et collaborer avec l’Organisation des Nations Unies à cette fin. Dans les termes utilisés par l’ancien Secrétaire général Kofi Annan, « Il est [...] dit à juste titre que l’Organisation des Nations Unies est née des cendres de l’Holocauste. Et un agenda des droits de l’homme qui ne parvient pas à lutter contre l’antisémitisme nie sa propre histoire. »;

Appeler les parlements et les gouvernements à adopter la définition de travail de l’EUMC et à ancrer son application dans la législation existante;

 

Encourager les pays à travers le monde à établir des mécanismes de rapport et de suivi de l’antisémitisme national et international, à l’instar de la «Loi lutte contre l’antisémitisme de 2010» récemment présentée au Congrès des États-Unis;

Encourager les dirigeants de toutes les religions – également représentés à cette conférence – à utiliser tous les moyens possibles pour combattre l’antisémitisme et toutes les formes de haine et de discrimination;

 

Appeler le Forum parlementaire de la Communauté des démocraties à faire de la lutte contre la haine et l’antisémitisme une priorité dans leur travail;

 

Appeler les gouvernements et les parlementaires à réaffirmer et mettre en œuvre la

convention sur le génocide, reconnaissant que lorsqu’il y a incitation au génocide, les États parties ont l’obligation d’agir;

 

Travailler avec les universités pour les encourager à lutter contre l’antisémitisme avec le même sérieux avec lequel ils sont confrontés à d’autres formes de haine. Plus précisément, les universités devraient être invités à définir clairement l’antisémitisme, donner des exemples précis, et à faire respecter les codes de conduite fermement, tout en assurant le respect de la liberté d’expression et le principe de la liberté académique. Les universités devraient utiliser la Définition de travail de l’antisémitisme utilisée par l’EUMC comme base pour l’éducation, la formation et l’orientation. En effet, il devrait y avoir une tolérance zéro pour toute forme de discrimination contre quiconque dans la communauté universitaire sur la base de la race, le sexe, la religion, l’origine ethnique, l’orientation sexuelle ou le positionnement politique;

 

Nous encourageons l’Union européenne à promouvoir l’éducation civique et la société ouverte dans sa politique européenne de voisinage (PEV) et à répondre au financement au développement démocratique et au respect des droits de l’homme dans les pays partenaires de la PEV;

 

Mettre en place un Groupe de travail international de spécialistes de l’Internet comprenant des parlementaires et des experts pour créer des indicateurs communs afin d’identifier et surveiller l’antisémitisme et les autres manifestations de haine en ligne et élaborer des recommandations pour les gouvernements et les cadres internationaux afin de résoudre ces problèmes;

 

En s’appuyant sur la représentation africaine à cette conférence, développer des relations de travail accrues avec les parlementaires en Afrique pour la lutte contre le racisme et l’antisémitisme;

 

Nous demandons instamment à la future présidence de l’OSCE, la Lituanie, de faire de la mise en œuvre de ces engagements une priorité pour l’année 2011 et d’appeler à reconduire le mandat des représentants spéciaux pour aider dans ce travail.

Voici le texte intégral de la Loi de 2010 sur la Lutte contre l’antisémitisme mentionnée ci-dessus, tel que présenté au Congrès américain par le député républicain du New Jersey Christopher Smith. Verrons-nous un projet de loi similaire être présenté par le gouvernement – ou, dans l’alternative, un projet de loi proposé à l’initiative de l’un des membres de la Coalition parlementaire canadienne de lutte contre l’antisémitisme?

Ce n’est peut-être pas nécessaire, selon ce communiqué de presse diffusé après la conférence du ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration Jason Kenney, dont le ministère aurait fourni 450 000 $ en financement pour la conférence de cette semaine. Dans ce document, il affirme que le protocole « complète ce que le Canada fait déjà … entre autres choses, il invite les dirigeants des groupes confessionnels à lutter contre la haine et la discrimination, y compris l’antisémitisme; les gouvernements de réaffirmer et de mettre en œuvre la convention sur le génocide; la mise en place d’une force opérationnelle internationale visant à identifier et surveiller la propagande haineuse sur Internet et; le développement d’une installation complète pour enregistrer tous les crimes haineux, y compris l’antisémitisme « .

 

Ce dont Kenney ne donne pas la moindre indication c’est qu’une nouvelle législation est en préparation. Mais encore là, peut-être qu’il attend que le susmentionné CPCAA publie son rapport, qui, aux dernières nouvelles, n’est pas prévu avant le printemps prochain au plus tôt.

 

Si on se fie aux conclusions du Protocole de Toronto, dire qu’Israël commet des crimes de guerre est antisémite, c’est-à-dire haineux. Donc cela va tomber sous le coup de la loi omnibus de Harper.

 

Stephen Harper a reparlé de cette loi omnibus au discours du Trône et cela lui démange d’enfin passer cette loi. Les conservateurs veulent voter une loi pour faire en sorte que cela devienne un CRIME de poster sur internet, par exemple, un lien vers un site jugé « haineux ». Ceci risque d’être terrible s’ils se mettent à appliquer cette loi de manière vraiment draconienne. Ce pourrait être un vrai massacre de tout ce qui pouvait rester de pensée indépendante dans la population. Parce que pour eux, un site « haineux », c’est un code pour pro-Palestinien.

 

Il n’y a qu’à regarder la position officielle du Canada concernant l’attaque de la flottille d’aide humanitaire en eaux internationales survenue l’année passée et de l’arrêt de la flottille durant les semaines passées, de l’attaque sauvage et les crimes de guerre commis par Israël durant l’opération Plomb durci, ainsi que le traitement des Palestiniens qui vivent quotidiennement sous occupation militaire et l’apartheid d’Israël. Dans plusieurs des cas, nous avons été la seule nation au monde, avec les États-Unis, à défendre l’injustifiable. Ceci ne représente certainement pas les vues et opinions des Canadiens et Québécois en général. Une chose est certaine, c’est que les gens qui oseront vocaliser leur mécontentement et leurs critiques sur l’Internet vont risquer de se voir accusé d’être des criminels.

 

Orwell doit se retourner dans sa tombe. Le crime de la pensée est maintenant à nos portes, citoyens.

 

Si le projet de loi passe – et il va passer éventuellement puisque les Conservateurs sont majoritaires (Harper a déclaré vouloir le faire à l’intérieur des 100 premiers jours de son mandat majoritaire) – du coup les effectifs policiers seront plus importants et il sera possible de dresser des listes d’internautes « à problèmes » (listes probablement fournies par l’ADL et son pendant canadien!), rejoindre les webmestres pour exiger qu’ils retirent certains contenus, par exemple en censurant des (ou tous les) commentaires. Il pourrait éventuellement y avoir des arrestations à domicile, ce qui pourrait ouvrir un débat public… Mais il sera déjà trop tard car une fois adoptée, une loi est difficilement retirée.

 

Tout cela risque de devenir ingérable, causant un découragement des gens par rapport à l’état de la liberté d’expression des Canadiens sur le web qui à ce moment-là rendra tout simplement l’âme. Et c’est un peu ça le but. Ils envoient déjà des provocateurs afin que les sections commentaires deviennent ingérables. Les sites indépendants, les forums internet indépendants et les sections commentaires surtout, où l’anonymat est encore possible, tout ces espaces de liberté doivent disparaître définitivement.

N’ayant plus de forum public pour discuter d’idées et de faits librement et publiquement, ne pouvant plus évacuer et canaliser leur trop-plein d’indignation dans ce mode d’expression et de diffusion de l’information, les gens (mieux informés) seront davantage démoralisés et marginalisés, plus prompts à rentrer dans le moule. Les gens vont probablement continuer à s’informer comme ils le faisaient avant, mais ne pouvant plus partager leurs connaissances, ils se sentiront encore plus isolés qu’avant et la mouvance de la « dissidence internet » s’évaporera. Il faudra probablement revenir à l’écriture traditionnelle, au journal clandestin, à l’action concrète et aux groupes et organisations non-gouvernementales… Fonder des structures d’action citoyenne qui perdureront, retourner au concept d’une résistance anonyme et sans leader… ce qui préoccupe aussi énormément les tireurs de ficelles.

Note: Mes sincères remerciements à Dave pour les informations et l’inspiration. Résistance71

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 13:42

Si c'était WikiStrike, on irait brûler le Parlement et la Commission 

Des « indignés » espagnols marchent vers Bruxelles

 

Un groupe d’une cinquantaine « d’indignés » espagnols a quitté mardi Madrid à pied pour Bruxelles, soit un parcours d’environ 1.500 kilomètres, pour faire entendre leur message à travers l’Europe. La plupart des manifestants étaient arrivés ce week-end à Madrid, déjà à pied après avoir parcouru plusieurs centaines de kilomètres depuis différentes régions d’Espagne. 

  

« Du nord au sud, de l’est à l’ouest, le combat continue, peu importe ce qu’il coûte », scandaient les manifestants en quittant la place de la Puerta del Sol, sous un soleil brûlant et les applaudissements de leurs sympathisants.

 

Le groupe a l’intention de parcourir 24 kilomètres par jour en moyenne, de traverser la France et d’arriver à Bruxelles le 8 octobre.

 

« Nous allons donner aux gens des informations sur notre mouvement, nous voulons qu’ils nous rejoignent », expliquait Enrique Gasch, 32 ans, la peau noircie par le soleil après avoir parcouru 600 kilomètres à pied entre Barcelone et Madrid pour participer à la manifestation des « indignés », dimanche dans la capitale.

 

« Nous allons continuer, devenir plus forts, nous allons nous unir avec l’Europe parce que les problèmes auxquels nous faisons face sont globaux. Ils existent aussi à Paris, Montpellier, Bruxelles », ajoutait Enrique Gasch, qui a abandonné un travail saisonnier pour participer à la marche.

« À Bruxelles pour un monde plus humain », « Peuples d’Europe levez-vous »,

proclamaient quelques pancartes.

 

Le Soir.be

 

WikiStrike ne se pose pas de question et souhaiterais même que tous les indignés européens marchent sur Bruxelles pour botter les fesses aux députés. Brûler le Parlement avant qu'une bombe ne le fasse car ça va se passer (pour légitimer une guerre contre l'Iran en passant par la Syrie). Il faudrait aussi brûler la Commission européenne.  Attention les "indignés", certains d'entre vous sont des manipulateurs!

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 13:40

Un député veut contrôler la diffusion du rap "issu de l'immigration" !

 

michelraison.jpgLe député UMP Michel Raison demande au ministère de la Culture quelles mesures il entend prendre pour "contrôler la diffusion de certaines oeuvres musicales" écrites par des groupes "issus de l'immigration".

 

 La proposition n'est pas issue d'un député portant officiellement une étiquette de l'extrême droite, mais elle pourrait l'être. Dans une question posée mardi au ministère de la Culture, le député Michel Raison (UMP) souhaite attirer l'attention du gouvernement "sur les chansons écrites par certains groupes de musique rap issus de l'immigration". L'élu de Haute-Saône estime en effet que "sous couvert de liberté d'expression" (sic), "ces groupes se livrent à de véritables appels à la haine raciale et religieuse en proférant des paroles obscènes, racistes et misogynes".

Il demande donc au ministère de la Culture "les mesures qui ont été prises pour censurer ces chansons et mieux contrôler la diffusion de certaines oeuvres musicales", sous-entendu sur Internet.

La question n'est pas nouvelle, mais c'est la première fois qu'elle est posée avec si peu de précaution linguistique par un député. En avril dernier, le ministère de la Culture avait déjà répondu à une interpellation similaire d'un autre député UMP, qui se contentait alors de viser "certains groupes musicaux", sans stigmatiser les populations issues de l'immigration, ce qui n'est ni juste ni nécessaire. La violence et la mysogynie dans le rap ne sont pas l'exclusivité des groupes dont les membres n'ont pas de parents tous nés en France. Sauf erreur de notre part, le rappeur OrelSan (dont la chanson "sale pute" avait fait scandale et provoqué une demande de censure sur le net par l'ancienne secrétaire d'Etat Valérie Létard) n'est pas "issu de l'immigration".

Dans sa réponse en avril, le ministère de la Culture s'était dit incompétent pour censurer lui-même les chansons de rap. Mais il appelait les maisons de disques à faire ce travail de censure.

Selon le député Raison, "les conséquences sont d'autant plus préoccupantes que ces groupes sont écoutés par des jeunes en pleine construction qui n'ont pas forcément la maturité nécessaire pour prendre du recul par rapport à de tels propos".

 

Bientôt un contrôle parental étendu au type de musique écouté par l'adolescent ?

 

Numerama

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 13:39
Le site de l'Elysée piraté la nuit dernière

 

Pendant quelques heures la nuit dernière, la page d'accueil de l'Elysée, piratée, proposait de « faire sortir Nicolas ». La faille a été corrigée et le site rétabli dans la matinée.

sarkozy sortezle piratage
Sous le solennel en-tête de la République française, une vision innattendue : un Nicolas Sarkozy tour à tour en costume, en short, à moto et tout nu qui marche sur un tapis rouge en direction du portail élyséen. C'est le site sortez-le.fr qui était affiché pendant quelques heures la nuit dernière en lieu et place de la page d'accueil de elysee.fr.

Les internautes ont profité d'une faille XSS pour modifier le comportement de la page et renvoyer vers le site humoristique, explique lexpress.fr. Le service web de l'Elysée a d'ailleurs confirmé le piratage à nos confrères : « Nous l'avons constaté cette nuit et le problème a été résolu ce matin à 7h. Ils ont profité d'un module ancien qui servait à écrire au Président pour détourner temporairement l'adresse de la page d'accueil. »

Au début de l'année, c'est la page Facebook de Nicolas Sarkozy qui avait été piratée, là encore pour annoncer son départ.
 
Clubic



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