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  • Citoyen et troubadour - Virus de la paix et de la justice social. 
L'objectif de ce blog n'est pas de créer l'information. Il relai juste celles qui me semble intéressantes à votre compréhension du monde. Votre esprit critique sera votre arme.
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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 12:25

Ban Ki-Moon dit aux Palestiniens de ne pas demander la reconnaissance de l’ONU

 

ban-ki-moon.jpgGrosse surprise !

 

Ban Ki-Moon, le secrétaire général de l’ONU a déclaré il y a quelques minutes, lors du sommet du G20, que l’Autorité palestinienne « ne devrait pas chercher à être reconnue comme Etat membre des Nations Unies ».

 

« Maintenant que les Palestiniens ont été accepté à l’UNESCO, les dirigeants Palestiniens devraient se satisfaire de cet accomplissement. Tout ce qu’ils feront en plus, ajouta Ban, ne sera un bénéfice ni pour la Palestine, ni pour personne »

 

Ban Ki-Moon s’est également expliqué sur son changement de point de vue : l’UNESCO a reçu un contrecoup financier quand elle a accepté l’Autorité palestinienne. Les Etats Unis et le Canada ont supprimé les versements qu’ils font à l’organisation, ce qui lui a retiré 30% de ses ressources. Les Etats Unis vont supprimer un paiement de 64 millions de dollars le mois prochain, et plus aucune somme ne parviendra des Etats Unis. Mardi, le premier Ministre israélien a également annoncé qu’il va stopper sa contribution d’environ 2 millions de dollars annuelle.

 

Ban a ajouté que « toute tentative de l’Autorité palestinienne de rentrer à l’ONU pour obtenir la reconnaissance internationale de l’Etat qu’elle entend créer en Judée, en Samarie, (JPG : notez que Ban Ki Moon emploie les mots Judée et Samarie, et non Cisjordanie ou West Bank) et sur la plus grande partie de Jérusalem (JPG : ‘la plus grande partie’) pourrait avoir un impact sur la vie de millions de personnes qui ne recevront plus d’argent pour subvenir à leurs besoins, et souffriront à cause des agissements des Palestiniens »

 

Aucune réponse officielle n’est parvenue d’Israël, mais plusieurs observateurs ont déclaré être très surpris du revirement si rapide de Ban.

 

« Voilà un homme qui a encouragé les Palestiniens dans leurs plans les plus extrêmes, et parce que l’ONU va manquer d’un peu d’argent, il jette d’un coup aux orties tous ses grands principes » s’est exclamé une source israélienne.

 

Reproduction autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien ci dessous :

© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 12:16

Les lobbies israéliens et le Congrès américain


congresus.jpgComment se fait-il que les membres du Congrès américain soient si loin des intérêts du peuple américain ? Pourquoi les responsables politiques américains sont-ils si silencieux sur les agissements des pieuvres de Wall Street, en cheville avec l’AIPAC, une fondation œuvrant exclusivement pour les intérêts d’Israël ? C’est assez incroyable, mais il faut savoir que chaque année, l’AIPAC finance des voyages de politiciens américains. A titre d’exemple, rien qu’en août, près d’un cinquième du Congrès américain a visité un seul pays dont la totalité de la population est inférieure à celle de New York ! Ces dernières années, 10% des voyages des politiciens américains ont eu Israël pour destination. Il y a pourtant près de deux cents pays dans le monde…

Des informations que l’on ne peut pas négliger dans le contexte d’une prochaine guerre contre l’Iran.

« Chaque fois que nous faisons quelque chose vous me dites que l’Amérique fera ceci ou cela… Je veux vous dire quelque chose de très clair : ne vous inquiétez pas de la pression américaine sur Israël. Nous, peuple juif, commandons l’Amérique et les Américains le savent ». Ainsi s’exprimait Ariel Sharon le 8 octobre 2001, à l’adresse de Shimon Peres. (Source : l’Independant Palestinian Information NetworkWashington Report on Middle East Affairs, et Rivarol.)

La réalité est plus complexe et cette lecture assez réductrice des véritables forces en présence, mais l’objectivité de ces faits et déclaration peuvent expliquer bien des événements géopolitiques douloureux.  La bonne grille de lecture étant celle du PLAN PIKE.


Source : Liesi

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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 20:09

Papandréou est un participant du groupe Bilderberg

Est-ce un coup monté que le supposé référendum grec ? Possible...

Il semble que celui-ci soit d'ores et déjà abandonné... A moins que les pays du G20 ont pointé HAARP devant lui, un HAARP hors norme comme on a pu le voir sur le magnétomètre d'hier, alors là effectivement, il ne pouvait que retirer son référendum...

Anagramme: Papandreou -> N’a pa d’euro

enfoirés

 List of Participants Bilderberg Meetings

 

The Bilderbergers were founded by the 33rd Degree Freemason and Jesuit Priest, Joseph Rettinger.
Sent: Wednesday, May 25, 2005 
Subject: LIST OF PARTICIPANTS BILDERBERG MEETINGS

BILDERBERG MEETINGS 5-8 May 2005 in Rottach-Egern, Germany
 
LIST OF PARTICIPANTS
 
Honorary Chairman
B
Davignon, Etienne
Vice Chairman, Suez-Tractebel
 
Honorary Secretary General
 
GB
Taylor, J. Martin
International Advisor, Goldman Sachs International
NL
Aartsen, Jozias J. van
Parliamentary Leader, Liberal Party (VVD)
PNA
Abu-Amr, Ziad
Member of he Palestinian Legislative Council; President of the Palestinian Council on Foreign Relations; Professor of Political Science, Birzeit University
D
Ackermann, Josef
Chairman, Group Executive Committee. Deutsche Bank AG
INT
Almunia Amann, Joaquin
Commissioner, European Commission
GR
Alogoskoufis, George
Minister of Economy and Finance
TR
Babacan, Ali
Minister of Economic Affairs
P
Balsemão, Francisco Pinto
Chairman and CEO, IMPRESA, S.G.P.S.; Former Prime Minister
INT
Barroso. José M. Durão
President, European Commission
S
Belfrage, Erik
Senior Vice President, SEB
I
Bernabè, Franco
Vice Chairman, Rothschild Europe
F
Beytout, Nicolas
Editor-in-Chief, Le Figaro
A
Bronner, Oscar
Publisher and Editor, Der Standard
GB
Browne, John
Group Chief Executive, BP plc
D
Burda. Hubert
Chairman of the Board of Management, Hubert Burda Media
IRL
Byrne, David
WHO Special Envoy on Global Cornmunicable Diseases; Former Commissioner, European Commission
F
Camus, Philippe
CEO,EADS
F
Castries, Henri de
Chairman of the Board, AXA
E
Cebrián. Juan Luis
CEO, PRISA
USA
Collins, Timothy C.
Senior Managing Director and CEO, Ripplewood Holdings, LLC
F
Collomb, Bertrand
Chairman, Lafarge
CH
Couchepin, Pascal
Head, Department of Home Affairs
GR
David, George A.
Chairman, Coca-Cola H.B.C. S.A.
F
Delpech, Thérèse
Director for Strategic Affairs, Atomic Energy Commission
GR.
Diamantopoulou, Anna
Member of Parliament
NL
Docters van Leeuwen, Arthur W.H.
Chairman of the Executive Board, Netherlands Authority for the Financial Markets
USA
Donilon, Thomas E.
Partner, O’Melveny & Myers
D
Döpfner, Mathias
CEO, Axel Springer AG
DK
Eldrup, Anders
President, DONG A/S
I
Elkann, John
Vice Chairman, Fiat S.p.A.
USA
Feldstein, Martin S,
President and CEO, National Bureau of Economic Research
USA
Ford, Jr., William C.
Chairman and CEO, Ford Motor Company
USA
Geithner, Timothy F.
President, Federal Reserve Bank of New York
TR
Gencer, Imregul
Member of the Board, Global Investment Holding
ISR
Gilady, Eival
Strategic Advisor to Prime Minister Sharon
IRL
Gleeson, Dermot
Chairman, AIB Group
USA
Graham, Donald E.
Chairman and CEO, The Washington Post Company
N
Grydeland, Bjørn T.
Ambassador to the EU
P
Guterres, António
Former Prime Minister; President, Socialist International
USA
Haass, Richard N.
President, Council on Foreign Relations
NL
Halberstadt, Victor
Professor of Economics, Leiden University
B
Hansen@ Jean-Pierre
CEO, Suez-Tractebel S.A.
A
Haselsteiner, Hans Peter
CEO, Bauholding Strabag SE (Societas Europea)
DK
Hedegaard, Connie
Minister for the Environment
USA
Holbrooke, Richard C.
Vice Chairman, Perseus
INT
Hoop Scheffer, Jaap G. de
Secretary General, NATO
USA
Hubbard, Allan B.
Assistant to the President for Economic Policy and Director of the National Economic Council
B
Huyghebaert, Jan
Chairman of the Board of Directors, KBC Group
USA
Johnson, James A.
Vice Chairman, Perseus LLC
INT
Jones, James L.
Supreme Allied Commander Euope, SHAPE
USA
Jordan, Jr.,Vernon E.
Senior Managing Director, Lazard Frères & Co. LLC
USA
Keane, John M.
President, GSI, LLC; General, US Army, Retired
GB
Kerr, John
Director, Shell, Rio Tinto, Scottish Americal Investment Trust
USA
Kissinger, Henry A.
Chairman, Kissinger Associates, Inc.
D
Kleinfeld, Klaus
President and CEO, Siemens AG
TR
Koç, Mustafa V.
Chairman, Koç Holding A.S.
D
Kopper, Hilmar
Chairman of the Supervisory Board, DaimlerChrysler AG
F
Kouchner, Bernard
Director "Santé et développement", CNAM
USA
Kravis, Henry R.
Founding Partner, Kohlberg Kravis Roberts & Co.
USA
Kravis, Marie-Josée
Senior Fellow, Hudson Institute, Inc.
INT
Kroes, Neelie
Commissioner, European Commission
CH
Kudelski, André
Chairman of the Board and CEO, Kudelski Group
F
Lamy, Pascal
President, Notre Europe; Former Commissioner, European Commission
USA
Ledeen, Michael A.
American Enterprise Institute
FIN
Liikanen, Erkki
Govemor and Chairman of the Board, Bank of Finland
N
Lundestad, Geir
Director, Norwegian Nobel Institute; Secretary, Norwegian Nobel Committee
USA
Luti, William J.
Deputy Under Secretary of Defense for Near Eastern and South Asian Affairs
DK
Lykketoft, Mogens
Chairman, Social Democratic Party
CDN
Manji, Irshad
Author/Founder of "Project Ijtihad”
USA
Mathews, Jessica T.
President, Carnegie Endowment for International Peace
CDN
Mau, Bruce
Bruce Mau Design
CDN
McKenna, Frank
Ambasssador to the US
USA
Medish, Mark C.
Akin Gump Strauss Hauer & Feld LLP
USA
Mehlman, Kenneth B.
Chairman, Republican National Committee
D
Merkel, Angela
Chairman, CDU; Chairman CDU/CSU-Fraction
SVK
Miklos, Ivan
Deputy Prime Minister and Minister of Finance
F
Montbrial, Thierry de
President, French Institute of International Relations (IFRI)
INT
Monti, Mario
President, Bocconi University; Former Commissioner for Competition, European Commission
CDN
Munroe-Blum, Heather
Principal and Vice Chancellor, McGill University
N
Myklebust, Egil
Chairman of the Board of Directors, SAS
D
Nass, Matthias
Deputy Editor, Die Zeit
RUS
Nemirovskaya, Elena
Founder and Director, Moscow School of Political Studies
NL
Netherlands, H.M. tihe Queen of The
PL
Olechowski, Andrzej
Leader Civic Platform
FIN
Ollila, Jorma
Chairman of the Board and CEO, Nokia Corporation
INT
Padoa-Schioppa, Tommaso
Member of the Executive Board, European Central Bank
E
Palacio, Loyola de
President, Council on Foreign Relations, Partido Popular
Gk
Papandreou, George A.
President, Panhellenic Socialist Movement (PASOK)
USA
Pearl, Frank H.
Chairman and CEO, Perseus, LLC
USA
Pearlstine, Norman
Editor-in-Chief, Time Inc.
FIN
Pentikäinen, Mikael
President, Sanoma Corporation
USA
Perle, Richard N.
Resident Fellow, American Enterprise Institute for Public Policy Research
D
Pflüger, Friedbert
Member of Parliament, CDU/CSU Fraktion
B
Philippe, H.R.H. Prince
CDN
Prichard, J. Robert S.
President. Torstar Media Group and CEO, Torstar Corporation
IN'T
Rato y Figaredo, Rodrigo de
Managing Director, IMF
CDN
Reisman, Heather
President and CEO, Indigo Books & Music Inc.
USA
Rockefeller, David
Member, JP Morgan International Council
USA
Rodin, Judith
President, The Rockefeller Foundation
E
Rodriguez Inciarte, Matias
Executive Vice Chairman, Grupo Santander
USA
Ross, Dennis B.
Director, The Washington Institute for Near East Policy
F
Roy, Olivier
Senior Researcher, CNRS
P
Sarmento, Nuno Morais
Former Minister of State and of Presidency; Member of Parliament
I
Scaroni, Paolo
Chief Executive Officer and Managing Director, Enel S.p.A.
D
Schily, Otto
Minister of the Interior
A
Scholten, Rudolf
Member of the Board of Executive Directors, Oesterreichische Kontrollbank AG
D
Schrempp , Jürgen E.
Chairman of the Board of Management, DaimlerChrysler AG
D
Schulz, Ekkehard D.
Chairman of the Executive Board, ThyssenKrupp AG
E
Sebastián Gascón, Miguel
Chief Economic Adviser to Prime Minister
ISR
Sharansky, Natan
Former Minister for Jerusalem & Diaspora Affairs
I
Siniscalco, Domenico
Minister for Economy and Finance
GB
Skidelsky, Robert
Professor of Political Economy, Warwick University
E
Spain, H.M. the Queen of
IRL
Sutherland, Peter D.
Chairman, Goldman Sachs International; Chairman, BP p.l.c.
PL
Szwajcowski, Jacek,
CEO, Polska Grupa Farmaceutyczna
FIN
Tiilikainen, Teija H.
Director, University of Helsinki, Network for European Studies
NL
Tilmant, Michel
Chairman, ING N.V.
INT
Trichet, Jean-Claude
Governor, European Central Bank
TR
Ülsever, Cüneyt,
Columnist, Hürriyet
CH
Vasella, Daniel L.
Chairman and CEO, Novartis AG
NL
Veer, Jeroen van der
Chairman Committee of.Managing Directors, Royal Dutch Shell Group
USA
Vinocur, John
Senior Correspondent, International Herald Tribune
S
Wallenberg, Jacob
Chairman of the Board, Investor AB; Vice-Chairman, SEB
USA
Warner, Mark R.
Governor of Virginia
GB
Weinberg, Peter
CEO, Goldman Sachs International
D
Wissmann, Matthias
Member of Parliament, CDU/CSU Fraktion
GB
Wolf, Martin H.
Asscociate Editor and Economics Commentator, The Financial Times
INT/USA
Wolfensohn, James D.
President, The World Bank
USA
Wolfowitz, Paul
President designate, The World Bank
USA
Zakaria, Fareed
Editor, Newsweek International
D
Zumwinkel, Klaus
Chairman of the Board of Management, Deutsche Post AG
 
Rapporteurs
 
GB
Micklethwait, R. John
United States Editor, The Economist
GB
Wooldridge, Adrian D.
Foreign Correspondent, The Economist
 
 
http://www.fosar-bludorf.com/bilderberger/

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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 20:07
Multiplication des plaintes en justice contre Sarkozy

Des Français demandent l’ouverture d’une procédure devant la Haute Cour contre Sarkozy, lequel, après voir défendu, sans état d’âme, les régimes dictatoriaux tunisiens et égyptiens, s’est livré à deux guerres coloniales meurtrières, en Côte-d’Ivoire et en Libye, dont la justification officielle visant à instaurer la démocratie à l’occidentale n’était que de la poudre de perlimpinpin.

plaintes-sarko.jpg

Depuis son élection, rompant avec l’indépendance imposée par le Général de Gaulle qui avait amicalement, mais fermement, montré la sortie du territoire français aux Américains, en claquant la porte du commandement militaire intégré de l’OTAN, en 1966, Sarkozy, combattant du Nouvel Ordre Mondialvisant à asservir la planète aux puissances de l’argent, a, lui, au contraire, réintégré la France au sein de l’organisation, dont la justification originelle était de prévenir toute invasion du bloc de l’Est au temps de l’URSS.

Aujourd’hui bras armé de l’hégémonisme occidento-américain, l’OTAN est devenue l’exécuteur des basses œuvres, en s’appuyant sur des résolutions d’une ONU transformée elle-même en « machine à légaliser » les menées guerrières et terroristes des occidentaux contre tout pays récalcitrant aux règles définies par eux.

Le petit soldat Sarkozy, souffrant d’un égo démesuré, ne pouvait mieux tomber pour la CIA, dont il est un agent discipliné. Il s’exécute avec zèle. Il fait perpétrer à l’armée française et aux mercenaires payés par la France les crimes qu’on lui commande, se prenant pour l’empereur et gendarme du monde. A grand frais pour les contribuables : 300 millions d’euros pour la seule guerre de Libye.

Six mois de crimes au nom de quoi ?

C’est dans ce contexte que survient, le 11 avril, le coup d’Etat meurtrier de Côte-d’Ivoire, pour y installer l’homme de paille des occidentaux, Ouattara, ancien D.G. adjoint du FMI, serviteur accompli de l’ultra-libéralisme.

C’est ensuite l’invasion de la Libye et l’assassinat le 20 octobre du fantasque Kadhafi, dictateur mais néanmoins homme de progrès pour un peuple constitué de tribus rivales, qu’il est parvenu à intégrer dans l’Etat libyen. Trop dangereux pour l’agité de l’Elysée, à propos duquel il allait faire des révélations embarrassantes, l’ordre à été donné de le liquider, sans ménagement.

C’est oublier que l’homme était un grand défenseur du panafricanisme et qu’il s’était engagé, notamment avec Laurent Gbagbo et d’autres présidents africains, dont Paul Biya, celui du Cameroun, que Sarkozy n’est pas parvenu à renverser lors de l’élection présidentielle du 9 octobre, dans la mise en place d’outils spécifiquement africains destinés à s’affranchir des organisations occidentales et de leur monopole sur la finance mondiale et les rouages du commerce international.

[Après la Côte-d’Ivoire, Sarkozy déstabilise la Libye->http://www.agoravox.fr/tribune-libr...]

Kadhafi et Gbagbo voulaient mettre l’Afrique à l’abri

Au moment où le système financier débridé, sur lequel est fondé l’ultralibéralisme, véritable terrorisme économique contre l’humanité, se lézarde, les Etats en perdition s’en remettent à une Chine dominante pour être sauvés de l’effondrement. Une chine qui, faut-il le rappeler, a bâti sa réussite sur l’exploitation d’une main-d’œuvre à vil prix, ne disposant d’aucune protection sociale comparable à celle des principaux Etats européens.

Cette évolution, les chefs d’Etats africains, ceux précédemment cités, la pressentaient. Notamment Gbagbo et Kadhafi. Ils voulaient mettre l’Afrique, déjà mal en point après 50 ans d’exploitation post-coloniale, à l’abri des turpitudes financières et économiques occidentales.

Voyant leurs intérêts menacés, c’était compter sans la hargne meurtrière des va-t-en-guerre occidentaux, au premier rang desquels Sarkozy, qui sous prétexte de « droit d’ingérence » n’a pas hésité une seconde à donner l’ordre aux militaires français de la force « Licorne » d’attaquer sauvagement la résidence du président ivoirien Laurent Gbagbo.

Massacres d’Ivoiriens et de Libyens et vengeance personnelle contre Kadhafi Soutenus et encouragés par la décision de Sarkozy les mercenaires barbares des FRCI pro-Ouattara ont semé la terreur et la mort dans l’Ouest du pays. A Duékoué en particulier où, ils ont massacré plus de 1000 Ivoiriens coupables d’appartenir à des ethnies proches de celle de Gbagbo.

Six mois après, l’insécurité demeure totale dans le pays, y compris à Abidjan, la métropole économique. Plus de 250 000 réfugiés ivoiriens vivent dans un dénuement complet.

En Libye, la ville de Syrte, qui comptait 80 000 habitants, a été dévastée par les frappes incessantes de l’aviation française, sous prétexte qu’elle était le fief de Kadhafi. La guerre de vengeance personnelle contre le guide libyen, qui l’avait ridiculisé lors de sa venue à Paris en décembre 2007, a fait entre 60 et 100 000 morts.

La Libye, dont le niveau de vie était l’un des plus élevés d’Afrique, est à présent aux mains d’Islamistes qui n’ont pas attendu longtemps pour instaurer la charia ! Le « printemps » arabe, dont les médias inféodés se gargarisent, risque fort de n’avoir été qu’une saison en trompe-l’œil !

Sarkozy, l’étoffe du dictateur raciste

Il fallait coûte que coûte, y compris en tuant des vies humaines, défendre les intérêts économiques des riches copains, en particulier Bolloré et Bouygues. Il fallait surtout accumuler les trophées de vainqueur dans des guerres personnelles, pour se présenter à l’élection présidentielle auréolé de gloire.

Sarkozy ne fait rien d’autre, avec l’aval des Américains, qu’Hitler lorsqu’il envahit la Tchécoslovaquie, puis la Pologne. Il ne fait rien d’autre que Mussolini quand il envahit la Libye et l’Ethiopie. Les menées guerrières répondent à la même folie meurtrière et à un besoin irrépressible de domination de la part d'un individu pour lequel le sang versé ne compte jamais.

Son discours de Dakar, le 26 juillet 2007, révèle, en outre, son racisme profond à l’égard des noirs africains : « Le drame de l'Afrique c'est que l'homme africain n'est pas encore rentré dans l'histoire... a besoin de croire plutôt que de comprendre, de ressentir plutôt que de raisonner... Jamais il ne s'élance vers l'avenir... Jamais il ne lui vient à l'idée de sortir de la répétition pour s'inventer un destin... Dans cet univers où la nature commande tout, l'homme reste immobile au milieu d'un ordre immuable où tout est écrit d'avance... Il n'y a de place ni pour l'aventure humaine, ni pour l'idée de progrès… »

Des Français vont porter plainte contre Sarkozy à la CPI

Sarkozy fait l’objet de plusieurs plaintes. Celle pour crimes contre l’humanité devant les juridictions internationales compétentes, déposées par les avocats Jacques Vergès et Roland Dumas.

Celle déposée par le président légalement élu de Côte-d’Ivoire, actuellement détenu, pour assassinat et tentative d’assassinat :

« Le Président Laurent Gbagbo a porté une plainte auprès du tribunal aux armées de Paris contre l’Armée française pour assassinat et tentative d’assassinat. La plainte régulièrement formulée a été introduite par les soins de ses avocats le 5 juillet 2011. D’autres actions sont en cours auprès des tribunaux français et internationaux. Elles vous visent directement pour votre action illégale en Côte d’Ivoire. Il est bon de rappeler qu’aucune disposition légale ni du droit interne française ni du droit international ne vous a donné mandat pour agir en Côte d’Ivoire comme vous l’avez fait. La résolution 1975 de l’Onu ne vous a jamais donné mandat pour arrêter le Président Gbagbo et le remettre à l’ennemi. »

D’autres vont intervenir à l’initiative, notamment, des Clubs « Penser la France » qui ont publié le communiqué suivant :

« L’assassinat du chef de l’Etat libyen grâce à l’intervention de l’armée française est une honte pour la France. Les bombardements sur les populations civiles en Libye comme l’intervention scandaleuse des troupes françaises en Côte d’Ivoire à l’instigation de Nicolas SARKOZY marquent -plus qu’une rupture diplomatique- la participation à une véritable entreprise criminelle d’Etat. Les crimes commis à l’encontre de civils comme l’assassinat d’un chef d‘Etat appellent la mise en cause pénale des responsables politiques français. Les Clubs « Penser la France » ont décidé de réunir un collectif d’avocats français et étrangers en vue d’étudier un dépôt de plainte contre M. Nicolas SARKOZY devant la Cour Pénale Internationale. »

« Accessoirement, les Clubs « Penser la France » vont saisir l’ensemble des parlementaires français d’une demande d’ouverture d’une procédure devant la Haute Cour conformément aux articles 67 et 68 du titre IX de la Constitution de la Vème République. »

Contact : Jluc Pujo / 06.83.23.66.64 /01.73.64.98.68

Les Français éliront-ils un criminel contre l’humanité président de la République en mai 2012 ?

Verdi

Source: Agoravox

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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 19:46
Le nouveau premier ministre libyen est un sbire de l’industrie pétrolière
libyeland1.jpgPendant ce temps là, les rebelles se tirent dessus entr'eux et refont de Tripoli une zone de combat

par Tony CartalucciAssociated press a récemment rapporté que les militant rebelles de Libye avaient nommé un nouveau “premier ministre” cette semaine. AP dépeint le nouveau non-élu de l’occident par proxy, Abdurrahim el-Keib, comme étant un intellectuel progressiste qui a passé des décennies aux Etats-Unis comme enseignant à l’université d’Alabama et leader de la communauté musulmane locale. Bien que mentionné brièvement dans le CV comme étant un ex-employé, il n’y figure pas moins sa position avec le Petroleum Institute d’Abu Dhabi et Dubaî, financé par la British Petroleum (BP), Shell, Total (France) et la compagnie de développement pétrolier du Japon, ainsi que la compagnie nationale pétrolière d’Abu Dhabi. El-Keib y est listé comme “professeur et chairman” de cet institut pétrolier, un profil qui décrit également des recherches extensives menées par lui-même et financées par différentes agences et départements gouvernementaux états-uniens ces dernières années.

 

Photo : Ainsi commence la farce qu’est la “démocratie” occidentale. Une marionnette fasciste de l’industrie mondialiste, Moustapha Abdul-Jalil, s’en va, une autre, Abdurrahim El-Keib, prend sa place, En réalité, ce sont les états membres de l’OTAN et leur sponsors industriels et financiers qui déterminent maintenant l'avenir de la Libye.

Essentiellement, El-Keib, tout comme son prédécesseur Jalil, n’est Libyen que de nom et a travaillé pour des industries, des gouvernements et des institutions occidentaux depuis des décennies. Comme Jalil, ou l’Egyptien Mohamed El-Baradei, El-Keib est un autre agent des intérêts occidentaux déguisés en leader local dans un pays étranger. Sa montée et arrivée au pouvoir a été pavée par des milliers de raids aériens de l’OTAN dans une opération militaire de 7 mois, téléguidée par les Etats-Unis et au prix de dizanes de milliers de vies libyennes; cela rend son arrivée au pouvoir en Libye plus encore une désacralisation de la souveraineté de la Libye.

Par ailleurs, le London Telegraph rapporte que les rebelles de l’OTAN ont retourné leurs armes contre eux-mêmes une nouvelle fois dans Tripoli, où des centaines de combattants (du conseil de transition) échangent des coups de feu dans une bataille rangée près d’un hôpital où une faction armée a essayé de tuer une personne qu’elle avait blessée la veille. Le rapport cite également une liste d’atrocités grandissante commises par les combattants rebelles avant de noter la nature “sans précédent” de la “victoire” de l’OTAN en Libye.

Tandis que les médias tentent de plaider l’ignorance quant aux preuves émergentes suggérant que de fait l’OTAN et ses rebelles commirent les atrocités qui furent imputées à Kadhafi comme prétexte à leur massacre qui dura plus de 6 mois, il a été documenté depuis e début des combats en Février, que les rebelles, loin d’être des combattants de la démocratie, étaient en fait des membres du groupe combattant islamique de Libye, affilié à Al Qaïda, des militants à la longue histoire  de terrorisme et de barbarie. Il a aussi depuis été très bien documenté que ces rebelles ont de manière prouvée, tué des troupes britanniques et états-uniennes en Afghanistan et en Irak ces dix dernières années, comme cela fut justement noté dans un rapport du centre de combat contre le terrorisme de West Point.

Malgré tout cela, les représentants US comme le sénateur John McCain, ont personnellement rencontré des militants de ce groupe islamiste, les félicitant et les traitant en héros qui ont “inspirés le monde”. De manière alarmante, McCain a fait ces remarques à Tripoli alors même que les rebelles avaient manifesté publiquement leurs intentions de couper les vivres et l’aide sanitaire à la ville de Syrte afin, de leur propre aveu , de “provoquer une famine afin de les soumettre” et ce avec l’assistance de l’OTAN, ce qui correspond à un crime de guerre notoire.

Les mots ne peuvent pas décrire la vaste injustice qui a été jetée sur la Libye, le niveau de duplicité avec lequel cela fut accompli et le pillage flagrant de cette nation par les états membres de l’OTAN, ceci facilité par le dernier serviteur en date des intérêts occidentaux, non-élu, qui se travestit maintenant en nouveau “premier ministre” de la nation libyenne.



Article original :  New Libyan "PM" is Big-Oil Goon, Meanwhile, rebels turn guns on each other turning Tripoli into a war zone, again.

 

Source: mondialisation.ca

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 12:46

 

Morano s'appelle Pucelle, Montebourg Letoquard...

 

morano-Pucelle_370.jpgLe généalogiste Jean-Louis Beaucarnot publie un ouvrage consacré aux femmes et hommes politiques français. On y découvre une foule d'informations inédites et surprenantes.

 Lequel a fait changer son nom de famille, qui descend d’un bagnard, laquelle a tenté de décrocher une couronne de miss, lesquels ont des liens de parenté surprenants? Telles sont les questions auxquelles répond un généalogiste Jean-Louis Beaucarnot dans un ouvrage sur les femmes et les hommes politiques français.

Certains auraient préféré ne jamais voir l’ouvrage «Le Tout-politique» publié. Jean-Louis Beaucarnot, l’auteur de ce dernier, explore les origines de 89 personnalités publiques françaises. Personne n’est épargné.

Nadine Morano, ministre chargée de l’apprentissage et de la formation professionnelle, est née Nadine Pucelle. En 1976, son père Michel a fait changer son nom de famille et celui de ses enfants en Pugelle. Son patronyme d’origine devait être plutôt lourd à porter pour ce conducteur de 38 tonnes. Nadine Morano porte désormais le nom de famille de son ex-époux. On apprend également que Madame la ministre a été majorette dans sa jeunesse.

Autre nom de famille difficile à porter: Letoquard. Arnaud Montebourg a échappé de justesse à ce patronyme. En 1842, un bébé est déposé à l’hospice de la commune d’Autun. Cette année-là, les enfants trouvés recevront des noms de lieux normands. Le nouveau-né est ainsi baptisé Justin Montebourg. Le bébé abandonné précédent, quant à lui, a eu moins de chance: le patronyme qu’on lui a assigné était Letoquard. L’avenir politique du troisième homme des primaires socialistes auraient pu être bien différent suivant le nom choisi pour son aïeul.

Des cousins bien encombrants

Certains ancêtres de Nicolas Sarkozy vivaient près du lac du Bourget. Ils s’étaient installés dans la commune de Traize, sur le versant d’une colline. De l’autre côté du mont vivaient les aïeux de l'un de ses principaux rivaux, François Hollande.

Jean-Louis Borloo et Marine Le Pen seraient également des cousins éloignés. Le grand-père du centriste, Belge d’origine, s’est installé dans la région bretonne. Il a ensuite épousé une locale dont la famille est liée à celle de la présidente du Front National.

Dans l’ouvrage de Jean-Louis Beaucarnot, on apprend également qu’un ancêtre de DSK a fini sa vie au bagne après avoir tué un soldat. Dans sa prime jeunesse, Jean-Luc Mélenchon a été enfant de cœur. En 2009, il aurait suivi un régime protéiné à base d’œufs durs et de jambon blanc pour perdre quelques kilos. Quant à Eva Joly, écologiste et ancienne juge, elle a été candidate au titre de Miss Norvège en 1962. Elle a terminé troisième du concours.

    Source: 20minutes Online

 

(Suite)

 

Un aïeul de DSK qui a fini sa vie au bagne, Nathalie Kosciusko-Morizet descendante des Borgia, Jean-Louis Borloo cousin des Le Pen… autant de révélations qui émaillent

 

Le Tout-Politique, le dernier livre du généalogiste Jean-Louis Beaucarnot, publié mercredi.

 

A quelques mois de la présidentielle, cet ouvrage décortique les origines familiales et géographiques de 89 personnalités du monde politique et syndical, de Nicolas Sarkozy à François Hollande en passant par Bernard Tapie, Simone Veil et Bernard Thibault.

 

Au rayon cousinage, le livre réserve des surprises: on apprend que deux anciens présidents, Valéry Giscard d’Estaing - qui descend du roi Louis XV - et François Mitterrand ont des ancêtres communs.

 

Plus étonnant, le leader de la CFDT, François Chérèque, cousine avec la patronne des patrons, Laurence Parisot, et la dirigeante du FMI, Christine Lagarde. De même, Jean-Louis Borloo et les Le Pen père et fille descendent d’un même Breton, Louis Royant, décédé sous Louis XIV.

 

Les deux futurs rivaux de la présidentielle, MM. Sarkozy et Hollande, ne sont pas cousins mais certains de leurs aïeux étaient voisins, près du lac du Bourget.

 

DSK et son ancêtre gérant de maison close

 

Mais l’ancêtre le plus «étonnant» est sans conteste l’arrière-arrière-grand-père de Dominique Strauss-Kahn, un certain Léon Bricot, qui a fini sa vie dans un bagne du Pacifique.

 

Professeur de violon de son état, il gérait aussi à Lons-le-Saunier un hôtel qui était en réalité une maison close. Un soir de juin 1888, il avait tiré sur un client soldat trop turbulent. Jugé pour meurtre, l’aïeul de DSK avait écopé de sept ans de travaux forcés et avait été envoyé au bagne de l’île Noire, dont il n’était pas revenu.

 

Côté lorrain, on apprend que Michel Pucelle, chauffeur de poids lourds, a fait changer son nom de famille en 1976. Nadine Pucelle est devenue ainsi Nadine Pugelle, avant d'épouser M. Morano...

 

Jean-Luc Mélenchon a été enfant de chœur, Nadine Morano majorette, Eva Joly candidate au titre de Miss Norvège. Parcours, indiscrétions, anecdotes, signes astraux, étude des gestes et des signatures... Pour réaliser son livre, Jean-Louis Beaucarnot s’est entouré d’un journaliste, d’une graphologue, d’une morphopsychologue, d’un synergologue (étude des gestes) et d’une astrologue.

 

(Source AFP)

 

Libération


 

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 12:45

 

Netanyahu veut mobiliser ses ministres pour attaquer l'Iran

ouf-de-ouf.jpg 

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Ehud Barak tentent de lever l'opposition d'une majorité de ministres contre une attaque visant les installations nucléaires iraniennes, a indiqué mercredi le quotidien Haaretz.

© epa

Lundi, M. Barak avait démenti des informations des médias israéliens selon lesquelles il aurait d'ores et déjà pris la décision avec M. Netanyahu d'attaquer l'Iran, malgré l'opposition des chefs de l'armée et du renseignement.
 
Selon le journal israélien, la majorité des membres du "forum" des huit ministres les plus importants, est elle aussi opposée à une telle opération. Seuls MM. Netanyahu, Barak et le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman soutiennent "l'option militaire" contre l'Iran.
 
En revanche, le ministre de l'Intérieur et chef du parti ultra-orthodoxe Shass, Elie Yishaï, Dan Méridor (ministre chargé des services de renseignements), Benny Begin (ministre sans portefeuille), Moshé Yaalon (ministre chargé des Affaires stratégiques) et Youval Steinitz (Finances) y sont contre.
 
Selon ces opposants, Israël doit continuer à tenter de mobiliser les pays occidentaux pour exercer des pressions économiques sur l'Iran dans la mesure où Israël ne peut pas se permettre d'agir militairement seul sans coordination avec les Etats-Unis.

(belga) 7s7.be

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 07:53

Nouvelle création de l’Europe : le « semestre européen »

 

europe-prison.jpgL’Europe et la doxa ultra libérale ne font qu’un, sauf quand il s’agit de sauver les banques, ça tout le monde le sait. Du coup, on a eu droit à l’aune de la crise, à moult mesures destinées à cadrer, voire à contrôler de manière bureaucratique les finances des Etats, car ils se gèrent mal tout seuls.
Bref, on a donc vu le Pacte de Compétitivité qui permet à l’Europe de prendre en main l’économie d’un pays. Et son corollaire, c’est ce machin, appelé « 
semestre européen », qui est en fait un système de suivi et de contrôle.

 

Ledit machin a démarré cette année, et pendant six mois les crânes d’œuf européen surveillent les finances des 27 avec leurs critères aussi obscurs qu’aberrants. Et au mois de mars qui suit, les crânes d’œuf remettent leur « avis », que les Etats doivent transcrire en « programme national » de révision des politiques budgétaires. C’est-à-dire que les Etats devront renforcer leurs politiques d’austérité.

En juin et en juillet, le Conseil Européen et les ministres des Finances rendent leur avis sur la réponse à leur avis du mois de mars. C’est dans la lignée du pacte « Europe 2020 », du pacte de compétitivité etc.

Qui a inventé ce machin ? Herman Van Rompuy, le président de l’Europe élu par le Bilderberg après avoir démissionné de son poste de 1er ministre de la Belgique. Enfin, bref.

Michel Barnier, commissaire au marché intérieur, s’est félicité que le calendrier soit calé sur celui des Etats Unis, car pour lui c’est mieux du point de vue de la concurrence…

Qui sera chargé de « superviser » les finances des Etats ? Le CERS, pour comité européen du risque systémique. Composé des gouverneurs des banques centrales, du président et du vice-président de la BCE, d'un membre de la Commission européenne et des présidents des trois autorités de surveillance européennes.  

Mais aussi et surtout, 60 « institutions » auront voix au chapitre, banques centrales nationales, experts etc. Tous des banquiers, adeptes du tourniquet, à commencer par le président de la BCE, Mario Draghi[1], qui a dirigé Goldman Sachs Europe. Remarque, il connaissait très bien les causes de la crise grecque, après tout.

L’Europe, finalement, ne fera qu’exiger une application stricte des textes européens fort nombreux en la matière, c’est-à-dire que les Etats devront contrôler leur dette tout en s’appauvrissant. Toute la pensée économique européenne se résume un seul principe : « réduction des déficits ». On avait eu le dogme de la concurrence libre et non faussée, puis celui de la « croissance », attendue comme le messie, et aujourd’hui nous voilà avec le dernier dogme à la mode, celui de la réduction des déficits. Cet enchaînement, hélas, montre bien qu’il y a comme un problème à la base dans les théories économiques qui nous servent de modèle…

Bref, c’est parce que tout un tas de règlements et autres mesures ont été mis en œuvre, qu’on a depuis quelques mois des injonctions de la commission européenne pour que la Belgique cesse d’indexer les salaires sur les prix, pour que la France diminue le salaire minium ou qu’elle révise son système de retraites et ses politiques de l’emploi (comprendre : gestion du chômage de masse).

 Car si un pays a un « déséquilibre excessif », il sera contraint de couper encore dans les dépenses et risquera des sanctions économiques.

Ledit « semestre européen » répond parfaitement aux attentes des groupes d’intérêt comme l’ERT, qui ne cesse de demander plus de coordination des politiques économiques européennes. L’ERT demandait déjà en 2002 que les Etats membres ne votent leurs budgets qu’après avoir été discutés au niveau Européen.

 

La panoplie austère

Le 11 mars, le Conseil européen a aussi approuvé le « Pacte pour l’Euro », inspiré par Sarkoléon et Merkel, et dont les principes essentiels sont : austérité. En fait, il n’y a que ce principe, qui passe par le maintien de salaires bas, des négociations sociales décentralisées (défavorables aux travailleurs). Ondemande aussi aux Etats de faire encore pire que ce qui est déjà inscrit noir sur blanc dans les textes européens, et de se tenir à ces « engagements ».

Les Etats doivent donc « faire des progrès » dans la réduction des déficits, et l’un des pires aspects de ce texte est que lesdits progrès « seront évalués sur la base de l’évolution des salaires et de la productivité ainsi que des besoins d’ajustement en matière de compétitivité ». Le « coût de la main d’œuvre » (c’est-à-dire les salaires) sera suivi de près, et jaugé au regard de ce qui se fait dans les autres Etats, mais aussi en fonction de la compétitivité de chaque secteur économique. Finies, donc, les négociations salariales au niveau national, chaque branche négociera à part. On nous explique, au cas où on n’aurait pas compris, que « les augmentations significatives et durables [des salaires] pourraient provoquer une érosion de la compétitivité, notamment si elles viennent s’ajouter à un déficit croissant de la balance courante et à une diminution des pats de marché à l’exportation ». Si on suit leur logique, on travaillera bientôt gratis pendant que les bénéfices des entreprises continueront de dormir aux Bahamas.

On demande aussi de privatiser ce qui peut encore l’être, de « lever les restrictions » au commerce. Quant à la « préservation de l’emploi », pour les technocrates, elle consiste à « favoriser la flexisécurité »[2], et « la formation tout au long de la vie » (qui revient ni plus ni moins au carnet ouvrier du XIXe siècle »), mais surtout à réduire « les charges fiscales pesant sur le travail ».

Au passage, on n’oublie pas de taper sur les retraites qui ne sont pas « viables », et tout ceci doit être transcrit dans le droit national, d’une manière ou d’une autre. Ou quand les Parlements nationaux élus sont réduits au simple rôle de chambres d’enregistrement.

Pendant ce temps-là, le secteur financier peut continuer à spéculer et à refourguer ses titres pourris à la BCE et au FESF (fonds européen de stabilité financière qui rachète leurs titres grecs et autres aux spéculateurs).

Toujours dans cet arsenal d’austérité, on a le pacte dit « de stabilité et de croissance », instauré en 1999 à la demande des allemands, destiné à encadrer les budgets des pays de la zone euro, et qui impose d’avoir moins de 3% du PIB de déficit et 60% du PIB de dette publique. Irréaliste, il a été « assoupli » en mars 2005 et vient d’être à nouveau modifié, mais cette fois  « vers un durcissement »[3], nous dit-on. On  garde les mêmes critères, avec un peu plus de souplesse, n’est-ce-pas, tout en rappelant que le travail doit être plus « productif », c’est-à-dire moins cher et moins sûr, qu’on doit être toujours formé selon les besoins du marché du travail (« apprentissage tout au long de la vie », autre vieille marotte de l’ERT), qu’il faut allonger la vie active, qu’il faut que le travail ait un « attrait financier » (tout en limitant les salaires, cherchez l’erreur), etc.

Si un Etat ne respecte pas la règle, on lance la « procédure en déficit excessif » qui peut mener à des sanctions financières si aucune mesure d’austérité n’est prise.

Aujourd’hui, ce pacte permet à l’Europe de sanctionner avant même qu’un Etat dépasse les 3% de déficit, via des sanctions financières comme un dépôt de fonds égal à 0,2% du PIB, ou des amendes si le pays ne fait pas d’austérité. Le fric ira au FESF puis au MES (mécanisme européen de stabilité financière) qui lui succédera. Et la France risque bien de tester prochainement ce nouveau mécanisme.

Bref, la « règle d’or » débile de sarko, qu’il prônait déjà lors de sa campagne en 2007 avant de la vendre à Merkel, est aujourd’hui gravée dans le marbre, et l’Europe pilote désormais notre gestion des finances, notre politique de l’emploi et des retraites, et les postes sur lesquels nous devons faire des économies. Question : quelle marge de manœuvre reste-t-il aux Etats ? Comment pourrait-on encore choisir d’investir dans l’éducation, par exemple, ou dans les travaux publics, si on doit toujours restreindre ces dépenses ?

On constatera également qu’à aucun moment, les citoyens n’ont été consultés à ce sujet.

 

Et comme d’habitude, il n’est pas question de remettre en cause la toute puissance des « Marchés », au contraire on se plie à leur exigence avant même qu’elles ne soient formulées.

 

Bientôt un gouvernement économique européen ?

Pour aller encore plus loin, certains réclament une « gouvernance économique » au niveau européen, comme Jean Arthuis, donc une sorte de ministère qui chapeaute le tout. Les pontes de la BCE et de la commission l’ont dit clairement.
A partir de là, comme ces nouveaux technocrates ne seront toujours pas élus, on n’aura même plus à aller voter puisque 100% des décisions seront en fait liées aux délires de l’Europe. Encore une fois, il s’agit d’une lubie lancée par sarko et Merkel depuis deux ou trois ans. Pour Trichet, ex parton de la BCE, il faut un « gouvernement confédéral avec un ministre des Finances confédéral qui pourrait assurer l'ensemble de la gouvernance au sein de la zone euro et imposer telle ou telle décision ».

Avec à la clé encore plus de centralisation des décisions, toujours prises par d’obscurs commissions et technocrates qui appliquent de manière stalinienne les principes ultra libéraux mis en place par les élites européennes.

 

 


[1] Après un passage au MIT, il dirige le ministère du Trésor italien dans les années de privatisations qu’il a finalement supervisées jusqu’en 2001. De 2002 à 2005 il est vice président de Goldman Sachs Europe. Accessoirement, il est administrateur de la Brookings Institution et a participé au Bilderberg en 2008 et en2009.

[2] En cela, l’Europe rejoint comme toujours l’European Round  Table of Industrialist, le lobbie des 47  plus grosses multinationales européennes, qui a encore pondu un rapport intitulé « employabilité et flexibilité » en décembre 2010, afin de réclamer plus de flexibilité dans les politiques de l’emploi.

[3] Apparemment, les Etats devront combler leur déficit, s’il est supérieur à 3% du PIB, au rythme de 5% par an en trois ans. Et les sanctions pourront tomber également en fonction de nouveaux critères, tels que la dette privée, « les coûts du vieillissement », ou « le coût de la mise en œuvre de la réforme des retraites »…

Ceri pour Dondevamos

 

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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 22:25

Exclusivité Wikistrike : la Grèce vient de décider de changer la "totalité" de l'Etat-major de son armée.

 

breaking news

URGENT- Information de dernière minute : la Grèce vient de décider de changer la « totalité » de l’état-major de son armée (source : ministère de la défense), en précisant qu’il ne sera recomposé que de militaires « sûrs », c’est-à-dire patriotes et n’appartenant à aucune organisation suspecte, y compris « la franc-maçonnerie. » (source : hebdomadaire grec To Vima)

Les grecs craignent un risque de coup d’État militaire, un coup de force des agents de l’étranger infiltrés dans la société, agents de la CIA, etc, ou autres corrompus.

Un coup d’Etat pour éviter le référendum ?

Tout est possible, ou un conflit armé avec la Turquie financée lourdement par des banques américaines et européennes, il faut suivre de près et avec attention ce qui va se dérouler dans les prochains jours dans cette région de l’est méditerranéen qui risque d’exploser en zone de conflit incontrôlable.

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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 20:09

Le refus des USA de voir la Palestine à l’UNESCO : honte à Obama !

LE PLUS. En décidant d'arrêter de subventionner l'UNESCO , les Etats-Unis vont à l'encontre de la réconciliation des peuples entamée grâce à l'adhésion du pays comme Etat Membre de cette agence de l'ONU. Une attitude indigne du pays dirigé par Barack Obama, prix Nobel de la paix, selon le philosophe Daniel Salvatore Schiffer.

 

S’il est, sur cette terre, une institution qui fait aujourd’hui honneur à l’humanité tout entière, c’est bien l’UNESCO, que l’ONU créa, au lendemain de cette immense tragédie que fut la Seconde Guerre mondiale, en 1946. Et, qui plus est, à Paris, capitale d’une France dont la glorieuse devise nationale - liberté, égalité, fraternité -, elle-même issue de la Révolution de 1789, donna naissance au socle moral de la très démocratique charte de ces mêmes Nations-Unies. 

 

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 Le vote d'adhésion de l'Etat palestinien comme état membre à l'UNESCO le 31 octobre 2011 (M. MEDINA/AFP)

 

Ce sigle, UNESCO, constitue, du reste, l’un des plus beaux symboles, en même temps que l’une des plus nobles initiatives, de l’histoire moderne : "United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization". En français, dans le texte : Organisation des Nations-Unies pour l’Education, la Science et la Culture.

 

Ainsi cette vénérable et prestigieuse institution se consacre-t-elle, en premier lieu, à l’alphabétisation des populations les plus défavorisées sur le plan socio-économique, à la diffusion de l’enseignement partout ou celui-ci fait défaut, à la lutte contre le racisme partout où ce dernier sévit, à la défense des droits de l’homme et de la femme partout où ils sont niés, à la recherche scientifique et à la préservation du patrimoine culturel mondial. Bref, rien que des causes d’une rare élévation morale, sinon spirituelle.

 

C’est dire qu’accueillir en son sein, en tant que membre à part entière et non plus seulement à titre d’"observateur", une entité telle que Palestine, comme elle vient de le faire en cette historique date du 31 octobre 2011, représente, comme pour tout autre pays, un énorme sentiment de satisfaction tout autant que de fierté, sinon de joie.

 

Les Etats-Unis sont-ils un champion de la démocratie ?

 

Davantage, n’est-ce pas là, en œuvrant ainsi pour la réconciliation entre les peuples et la concorde entre les nations, le meilleur moyen, le plus subtil et efficace à la fois, de plaider, à partir d’un aussi haut pupitre, diplomatique de surcroît, pour la paix elle-même ?

 

Incompréhensible, donc, ce fait que les Etats-Unis d’Amérique, pays se disant champion de la modernité et garant de la démocratie aux quatre coins de la planète, se refusent obstinément à voir cette Palestine admise aujourd’hui, après s’être déjà opposés il y a un peu plus d’un mois à sa reconnaissance à l’ONU, au sein de l’UNESCO.

 

Pis, il est pour le moins paradoxal que son président, Barack Obama, ne pipe mot, en tant que prix Nobel de la paix, sur cet important dossier, préférant donc répondre lui aussi, en fin de compte, à de bas mais très rentables calculs électoralistes, eux-mêmes dictés par de puissants lobbys juifs, plutôt que d’écouter sa conscience d’homme libre et responsable.

 

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 Barack Obama et Benjamin Netanyahu le 21 septembre 2011 à l'ONU à New York (M. NGAN/AFP)

 

Quant à cette attitude, de la part des USA toujours, consistant à suspendre dorénavant leur contribution financière, en guise de représailles, à cette même UNESCO (soit presque un quart de son budget annuel), elle s’avère, tout simplement, inqualifiable, sauf à lui attribuer le très laid mais très réaliste terme, en la circonstance, de "honte".

 

Obama doit être digne de son prix Nobel de la paix

 

Je l’ai déjà dit, du reste, à maintes reprises : Barack Obama, par ses assourdissants silences sur les questions humanitaires les plus urgentes comme par ses trop nombreuses compromissions en matière de politique internationale, se révèle un indigne prix Nobel de la paix : un démagogique pitre qui, en ces jours d’Halloween, préfère apparemment s’exhiber, hilare, sur le perron de la Maison Blanche, en y distribuant des citrouilles à des enfants, plutôt que de travailler, sérieusement, à la nécessaire entente entre les hommes et, partant, à l’encore plus impérieuse paix du monde.

 

Ne se rend-il donc pas compte, Obama, à quel point le pays de l’oncle Tom, qu’il préside avec si peu de courage moral et de vision politique, peut parfois choquer, bien plus encore que décevoir ? Yes, shame on you, Mister President : no, you can’t !

 

Mais, heureusement pour lui, le comité d’Oslo ne s’avère-t-il pas aussi mesquin que le gouvernement de Washington, car, en d’aussi injustes et abjectes conditions, il pourrait très légitimement retirer lui aussi, en guise d’identiques rétorsions et suivant le même, horrible mais édifiant, exemple, son prix Nobel de la paix à Barack Obama, qu’il lui accorda un peu trop précipitamment et, surtout, bien trop généreusement.

 

D’aucuns, les vrais pacifistes et authentiques démocrates, ceux pour lesquels les mots ont encore un sens, le réclament, d’ailleurs, depuis un certain temps déjà. Et, il faut bien l’avouer, ils n’ont pas tort !

 

Source

 

 

Daniel Salvatore Schiffer, philosophe, auteur de "La Philosophie d’Emmanuel Levinas" (PUF), signataire du JCall (European Jewish Call For Reason - Appel des Juifs Européens à la Raison), mouvement de juifs progressistes préconisant la cœxistence, pour une paix juste et durable, des Etats d’Israël et de Palestine.

 

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