DES EXERCICES,
Depuis que la FGE est née, les principales étapes de son histoire ont été effectuées, en dehors de cet exercice dernier EGEX 06 (dont des mises au point resteraient nécessaires et perpétuelles), un exercice antérieur effectué à Saint Astier (France) en 2005 au poste de commandement de niveau, et la mise en place à Vicenza (Italie ) du multinational, modulaire et projetable QG permanent de la FGE, qui a été officiellement inauguré le 23 Janvier 2006.
Le siège de la FGE a réalisé son deuxième exercice de poste de commandement (CPX), dans le cadre d’une participation globale de gestion de crise internationale sous l’égide de l’Union européenne, de la seconde moitié de Mars jusqu’à la fin du mois d’avril 2006. L’exercice, baptisé EGEX 06, a été élaboré en tenant compte d’un large éventail de questions opérationnelles ainsi que tous les aspects des opérations de gestion des crises, y compris les questions juridiques et politiques, relations avec les médias et les organisations internationales.
En particulier, le scénario simulé, adopté comme base pour les opérations du FGE et déjà l’objet d’études approfondies au sein de l’Union européenne, a été une situation réaliste prise à partir d’un mélange de crises internationales existantes, dont l’effondrement de la police locale et les structures sociales conduira un mandat fort pour la FGE, qui englobe l’ensemble des fonctions de police possible, de la substitution au renforcement de la police locale.
EGEX 06 a été divisé en deux parties: la première phase visait à tester les capacités de l’AC dans la planification de deux missions de police différentes en même temps. Il a été développé à Vicenza (Italie), siège du QG permanent, et a été conclu avec l’élaboration et l’approbation des plans opérationnels des deux parties (OPLAN) pour les opérations de la FGE.
L’exécution, effectuée du 25 au 27 avril, a été précédée par l’arrivée et la formation des renforts de l’exercice. L’objectif de cette phase était d’évaluer les capacités de l’état-major permanent, agissant au niveau opérationnel à Vicenza (Italie) pour exécuter et mener les missions les plus exigeantes, avec un QG de la force, jouant au niveau tactique, et l’interopérabilité des forces déployées à Valdemoro ( Espagne). L’exercice a été élaboré grâce à une série d’incidents et d’infiltrations, à différents niveaux de décision, créées par un état-major multinational créé ad hoc des pays participants afin de tester la volonté des états-majors à fournir des réponses efficaces en peu de temps.
L’intérêt envers l’initiative de la FEG, confirmée par la présence d’un nombre élevé d’observateurs internationaux des organisations internationales compétentes et / ou pays, présents lors de la phase d’exécution, a été encore accentuée par la forte visibilité donnée à EGEX 06 par les médias nationaux et internationaux , à l’occasion d’événements VIP deux organisés respectivement à Vicence et Valdemoro.
Après la fin de l’exercice d’un processus d’évaluation globale a été activé, y compris les rapports rédigés par les équipes d’évaluation externes et internes, dont les leçons apprises seront prises en compte en vue de la réalisation de la capacité opérationnelle complète de la FGE.
Par conséquent, cet organisme de réaction d’urgence aux apparences de police européenne ultra sécuritaire a subit un exercice de crise majeure dans le quel il y avait des infiltrations au sein même de la hiérarchie. Notez que cette simulation à de « pépins accumulés » a occasionné la mise en place d’un « état major multinational créé “Ad Hoc” par le conseil permanent (!) pour répondre aux évènements de manière vive et efficace. Cela signifie donc qu’en situation réelle de crise en Europe par exemple, les états membres du traité pour la création du FGE pourraient valider la décision de créer une genre de gouvernement temporaire de crise mentionné étrat major multinational (ils ont imaginé un effondrement des forces de l’ordre!). Même si les textes paraissent montrer qu’il faut impérativement une décision d’action de la part du conseil de sécurité de l’union européenne (pseudo-démocratie), cela induit la formation de leurs agents (connaissance des infrastructures et organisations hiérarchiques politico-militaires locales) et donc l’application des plans stratégiques dans contexte de fulgurance, de délais court. Voilà qui assure une organisation parée et entrainée pour réagir face aux mouvements de population « un peu trop libres » ou autres choses (catastrophes, guerres, etc…) amenant donc des mesures drastiques…
L’EUROGENDFOR, UN EQUIVALENT DE LA FEMA?
Sur le cite officiel de la FEMA, on peut noter différentes choses qui portent à penser que les similarités entre les deux organisations sont parfois troublantes. Tout d’abord voici quelques extraits de ce qu’il expliquent pour décrire ce qu’ils sont:
La mission de la FEMA est d’aider nos citoyens et les premiers intervenants afin de s’assurer que tant que nation, que nous travaillons ensemble pour construire, maintenir et améliorer notre capacité à préparer, protéger contre, répondre à, récupérer, et d’atténuer tous les risques.
EN CAS DE CATASTROPHE. Elle frappe à tout moment, n’importe où. Il prend de nombreuses formes – un ouragan, un tremblement de terre, une tornade, une inondation, un incendie ou un déversement de matières dangereuses, un acte de nature ou d’un acte de terrorisme. Elle s’appuie sur plusieurs jours ou semaines, ou frappe soudainement, sans avertissement.
La FEMA est composée de trois divisions : l’analyse des risques, réduction des risques et l’assurance des risques. De même que la FGE la FEMA applique ses missions sous l’égide d’un organisme supérieur, le MSB (Mission Support Bureau). Le MSB sert à «Offrir des supports» dans l’optique que la FEMA puisse accomplir ses plans d’urgence sans entrave. On remarque que c’est assez similaire quand à la mission du CIMIN vis à vis de la FGE. On retrouve ici les mêmes notions de maintient de l’ordre public, de réactivité en cas de catastrophe ou de crises majeures (rappelons nous l’AGEX 06 : “tester la volonté des états majors à fournir des réponses efficaces en peu de temps”). On peut constater aussi que la FEMA, toujours au même titre que la FGE, se livre à des exercices de simulation de ces crises majeures. Tout comme l’EUROGENDFOR, la FEMA a des rapports directs avec les autorités locales des différents états de la nation étasunienne :
« Souvent, la FEMA travaille en partenariat avec d’autres organisations qui font partie du système national de gestion des urgences. Ces partenaires comprennent des organismes étatiques et locaux de gestion des urgences, 27 organismes fédéraux et la Croix-Rouge américaine. »
Si l’on compare avec l’EUROGENDFOR, c’est une application similaire qui est effectuée, en cas de crises, ou d’incidents techniques, la FGE entretiendra des rapports hiérarchiques avec les autorités du lieu subissant cette…“crise” . Il semble utile de préciser que la FGE est plus récente et contient un nombre d’agents un peu moins important que la FEMA, cependant la FGE semble déjà bien préparée… Il y a une une autre différence que l’on peut constater, c’est que l’EUROGENDFOR parait être à la solde d’organisations internationales (l’UE, l’OTAN, l’ONU ou l’OSCE, même si sa vocation prioritaire reste l’Europe), tandis que la FEMA semble avoir un domaine d’action dédié uniquement au territoire des USA (mais cela reste à voir…). La FEMA étant plus ancienne, elle a pu évoluer plus longuement a près sa création en 1993, l’EGF quand à elle n’était pas encore née, la déclaration de Petersberg ayant eu lieu le 19 juin 1992. La FEMA fut le premier organisme, la première aide fédérale à venir“ au secours” des sinistrés dans les différents états d’Amérique, il semble aussi que sa définition des cas différents d’incidents naturels soit plus précise (sur leur cite, ils mentionnent précisément les mesures à prendre -valables surtout pour l’individu lambda- en cas de tremblement de terre, d’inondation etc… ces incidents ne sont pas strictement mentionnés sur le cite de la FGE) même si les souches communes de catastrophe et de sécurité intérieure et de maîtrise des masses sont posées.
En somme il y a bien des différences entre les deux organismes mais on conviendra que la réaction rapide et efficace , la réponse militaire, le contrôle des populations, l’entrainement aux pires des scénarios, et les prises de dessus sur le commandement des états sont des points communs fondamentaux. Il s’agit bien là de prendre contrôle de toutes les manettes d’une localité donnée sous le prétexte d’un incident majeur sur un continent, en sachant que ces deux organisations on subit plusieurs exercices, pour une meilleure maîtrise de la situation...
selon war blog :
Plus que la révision des traités réclamée par Angela Merkel ou les exigences budgétaires de David Cameron, le véritable événement du récent sommet de Bruxelles est le pas décisif de l’Europe vers l’avènement d’un super-État.
Super état, le mot est lâché…
Selon d’autre cites, les forces de la FGE auraient l’autorisation d’utiliser des armes à feux, de faire des zones de quarantaine militaire le cas échéant, et selon selon certains observateurs de l’UE, le gouvernement provisoire mis en place pour le plan d’urgence bénéficierait d’une immunité qui ne permettra pas nécessairement le retour au pouvoir de la localité concernée par l’état d’urgence. Ils ont même prévu de pallier aux éventuelles forces de police ou militaires qui se solidariseraient au mouvement des manifestants, et d’avoir un “certain” investissement dans les renseignements généraux, comme il es tstipulé dans les tâches. Un homme politique allemand, ramené à la réalité, déclare lors d’un entretien privé : « On s’amusera bien au sein de l’Eurogendfor quand à l’avenir l’état d’urgence sera imposé dans les centres chauds de Bottrop ou Neukölln en Allemagne fédérale. » (dommage que ces cites ne donnent pas son nom…)
Dans tous les cas, il semblerai que la reconnaissance du principe fédéral dans les instances européennes, dont parle Pierre Hillard, ait été actée dans le domaine militaire de la « sécurité » et de la « situation d’urgence ». Serions nous là en face des forces armées qui sont préparées au pire, alors que Van Roumpy et sa task force nous dirigent vers un climat pour le moins démocratiquement maussade? La FGE serait-elle la future main de fer, symbole de la fédération européenne des forces armées (ainsi que que l’EUROMARFOR), sur le territoire européen? Serait-ce l’organisation qui sera chargée de mater les contestataires du mondialisme (les anti nwo)? serait-ce l’armée qui encadrera les conflits sociaux et les conflits dus aux montées des extrêmes sur le vieux continent? Cette armée du nwo représente une potentialité physique de prise en main des localités européennes via un gouvernement d’urgence européen. La catastrophe, ou la crise seraient donc en quelque sorte un “plus”, par le biais de la FGE, pour accélérer la dictature du nouvel ordre mondial manu militari. Les contestataires du G20 à venir en France sont avertis, les protagonistes du NOM veillent au grain, avec une force paramilitaire d’intervention rapide, qui possède tous les avantages du renseignement et du commandement, et qui prétend au passage avoir été créée pour protéger la justice et la liberté. Certains médias américains parlent même d’une police fasciste…l’EUROGENDFOR est intervenue au Kosovo récemment et forme encore des unités en Afghanistan. Pour terminer, cette organisation est donc entrainée, préparée, conditionnée pour ramener l’ordre dans un chaos total, cela rappelle quelque chose: la notion de “ordo ab chaos”.
A suivre…
Sources : cite officiel du Ministère de la défense, cite officiel de l’EUROGENDFOR, cite de l’UEO, cite officiel de la FEMA,
Source ; Infoguerilla